Giga Tokyo Toybox Vol.1 - Actualité manga

Giga Tokyo Toybox Vol.1 : Critiques

Dai Tokyo Toybox

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 24 Mars 2009

Giga Tokyo Toybox est la suite de Tokyo Toybox, le changement de titre étant du à un changement d'éditeur. La première série nous proposait de suivre un game designer perfectionniste, Tenkawa Taiyo, et sa gestionnaire Tsukishima. On découvrait ainsi la vie d'un studio de création de jeu vidéo tout en suivant une comédie plus ou moins romantique entre les deux protagonistes.
Si ces deux personnages sont bien présents dans cette suite, c'est une petite nouvelle que le lecteur va accompagner : Momo, qui rêve de devenir game designer. Et le moins que l'on puisse dire c'est que Momo a la pêche (attention cette phrase contient un jeu de mots).
Au contraire des 2 premiers tomes qui nous racontaient les déboires d'un artiste vidéoludique établi, ce sont donc les premiers pas d'une jeune femme et les obstacles qu'elle va rencontrer pour atteindre son but qui vont nous être rapportés. Une jeune femme qui refuse la place traditionnelle de la femme au Japon, une jeune femme naïve et pleine d'espoir qui va tomber de haut en entrant dans le monde du travail. L'histoire prend donc un nouveau souffle après un coup de Reset. Momo est un personnage plus intéressant que Taiyo déjà formé, déjà pro. Le duo d'auteurs peut ainsi aller plus loin dans la découverte des coulisses du jeu vidéo. Parallèlement, ils donnent une vision plus détachée sur le monde du travail en général ainsi que les relations professionnelles à travers le personnage vierge qu'est Momo auquel le lecteur pourra facilement s'identifier. On retrouve également de nombreux personnages secondaires de la première série qui participent à donner plus de vie au studio.
Graphiquement, j'avais eu un peu de mal avec les premiers volumes. La ligne est claire mais un peu trop. Le dessin, sans doute presque entièrement réalisés au stylo et au feutre, manquaient de profondeur. C'est de moins en moins flagrant, peut-être grâce à une meilleure utilisation des trames ou peut-être parce que je m'habitue.

De nombreuses références aux jeux vidéo sont faites au détour des pages (et sous la jaquette) et un lexique vient expliciter certains termes en fin de tome sans qu'on nous assomme de termes techniques. Ce qui évite d'alourdir la lecture. A noter qu'il est tout à fait possible de passer outre la première série (mais ce serait dommage). Un nouvel arc prometteur pour une série passionnante.


blacksheep


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs