Gift +/- Vol.24 : Critiques

En désassemblant Ailing, Tamaki vient d'effectuer son ultime mission. Mais à l'heure où ses retrouvailles si longtemps espérées avec le docteur Hanabusa semblent possibles, l'adolescente perd connaissance, son coeur et son corps ayant atteint leurs limites. S'étant précipité pour rattraper Tamaki Tamaki évanouie, Hanabusa fait désormais face pour la première fois à Takashi qui, contre toute attente, visiblement las, lui laisse deux solutions: soit mourir ici et maintenant, soit s'échapper à l'autre bout du monde avec la jeune fille...

La série ne comptant plus que deux tomes après celui-ci, il est clair que Yuka Nagate entre à présent dans la toute dernière phase de son histoire, ce qui se ressent bien dans sa façon de démêler soigneusement le destin de la majeure partie de ses personnages, en nous offrant alors un 24e opus assez posé mais convaincant et parfois même assez touchant, tant chacun des personnages est désormais placé face à des décisions importantes à prendre.

On suivra donc ici avec intérêt chaque choix, tournés vers l'avenir ou alors plus difficiles, de ces visages que l'on a suivis pendant de nombreux volumes, entre Takashi vis-à-vis de Wataru et du vrai coeur de Tamaki qui est en lui, Sakurada et hirose dans leur relation, ou encore Riyo qui est prête à payer pour tout ce qu'elle a fait dans un but précis: protéger l'enfant qu'elle porte, qui semble avoir éveillé en elle l'instinct d'une mère. Mais le plus gros reste évidemment à chercher du côté des deux personnages s'affichant sur la jaquette de manière plutôt apaisée: Hanabusa et Tamaki. L'heure est venue pour le docteur de questionner réellement son rapport avec Tamaki: ne fait-il que projeter sur elle les souvenirs et images de Makoto, ou y a-t-il autre chose ? Quant à notre héroïne, elle doit désormais se confronter à son autre elle-même qui estime avoir fini son rôle, pour un résultat où l'on comprend bien quelle fut la place de Hanabusa dans son coeur pendant tout ce temps, tant le docteur est à la fois l'origine et la conclusion de tout pour elle, elle qui a toujours chéri les souvenirs qu'elle avait de lui comment autant d'éléments qui l'ont soutenue tout au long de sa vie de "désassembleuse". Mais désormais, une question se pose encore: parviendra-t-elle à vivre normalement avec tout ce qu'elle a fait sur la conscience, me^me si ses actes lu étaient dictés ?

Enfin, une interrogation se pose encore dans la dernière ligne droite du volume: le cas de Cao Guoliang, qui n'est pas encore réglé sur le continent, et qui amènera peut-être quelques dernières péripéties...