Gate 7 Vol.4 : Critiques

Dans le précédent tome, on avait laissé nos héros encore une fois pris dans un combat au hasard d’un repas, un énorme tigre leur sautant dessus. Après avoir réglé la situation compliquée et dangereuse de quelques mots et attaques destinées à maitriser le fauve, l’Urashichiken se retrouve avec un nouveau membre. Le petit chaton est adorable et fait office de mascotte, indispensable dans l’univers des CLAMP. Il nous manquait cet animal un peu étrange, cette figure indispensable. Une fois le quota mignonitude rempli, on découvre que Iemitsu s’infiltre dans l’Urashichiken grâce à Chika, en devenant on ami et sûrement en distillant des petites part de son influence au sein même de la maison de nos héros, les assaillant de l’intérieur. C’est bien le style de ce héros naïf de se laisser aller à une amitié facile et un peu trompeuse, et de mettre tout le monde en danger sans s’en rendre compte. Mais on aperçoit également, classiquement, le potentiel de ce héros un peu stupide.

En bonne figure de proue de shonen, Chika est en effet un peu bête mais possède très certainement des pouvoirs particuliers, qui ne sont qu’à lui, et qui lui permettent de faire des choses dont personne d’autre ne serait capable. Typiquement, entendre une voix que personne ne devrait pouvoir percevoir. Ce tome ci est également plus simple à comprendre que les deux premiers, et nettement moins chargé en informations. D’ailleurs, il l’est également moins en combats et on découvre une vision plus tranche de vie du manga, ce qui n’est pas pour nous déplaire. On a hâte d’avoir la suite, enfin. Voilà qu’on commence vraiment à apprécier le travail des CLAMP, une fois le contexte posé un peu trop lourdement. Il n’y a plus qu’à espérer que tout continuera dans ce sens.
 
NiDNiM