Gate 7 Vol.3 : Critiques

L’Urashichiken est bien décidé à rallier un allié de taille à la cause de Toyotomi. Il s’agit de Yukimura Sanada, un ancien grand combat dans la bataille qui les aurait déjà animé des siècles plus tôt. C’est Sakura qui va l’affronter en combat singulier, et ce même s’il n’est pas en pleine possession de ses moyens et de sa force. Il lui manque son oni mais, épaulé par l’arme de Tachibana, il vient à bout de Sanada et de son oni Engetsu malgré leur puissance. Sanada devient donc un allié, et de taille avec ses dix serviteurs ninjas qui peuvent être utiles. Le camp de Toytomi recrute donc peu à peu face à Iemitsu Tokugawa, qui va trouver un excellent moyen de se rapprocher de l’Urashichiken, par le biais de Chika. Ce dernier est donc perpétuellement pris dans des combats qui ne sont pas les siens. Il assiste notamment à la découverte d’un nouvel adversaire, et de son oni mante religieuse qui va quelque peu impressionner nos amis. Une manière supplémentaire de nous rappeler sa droiture et sa gentillesse, refusant de laisser ce nouvel ennemi se faire abattre.

Ce tome est moins compliqué à suivre, pour le coup. Les combats prennent une place importante, et leur côté épique permet de tout suivre sans trop de difficulté. C’est bien, on reste dans l’action, les explications se faisant moins présentes. Surtout que Iemitsu est identifié clairement, et qu’on a peu la vision de « gentils » et « méchants » qui se développe. C’est donc plutôt facilement qu’on suit ce nouveau tome, et ça c’est une belle qualité. Seulement, quelques pages vont suffire à ruiner tout notre intérêt retrouvé pour la série. Hana se transforme en Chii de Chobits. Sérieusement, elle parle à son double, entretient une conversation bien mystérieuse et mélancolique avec un elle-même d’une autre époque ou d’un autre espace. Et ça, franchement, c’est redondant. Gate 7 s’imposait justement comme un manga des CLAMP un peu différents, plus shonen, plus axé sur l’Histoire du Japon. Et ce petit détail, utilisé beaucoup trop souvent dans les nombreux cross over du studio, nous laisse un peu déçus. On en attendait plus de Gate 7 d’une facilité narrative de ce genre juste pour intéresser le public. Toute l’originalité et la singularité du manga s’enfuient par ces simples pages.

NiDNiM