Gangking Vol.2 - Manga

Gangking Vol.2 : Critiques

Gangking

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 21 Février 2012

Jimmy n'a qu'un rêve : partir aux Etats-Unis pour suivre la trace de son héros et devenir le plus grand tatoueur du monde. Obnubilé par sa passion, il semble un peu à l'écart des autres, loin des tourments classiques de ses potes, liés aux filles et aux bastons. Pourtant, de par sa réputation de caïd de la baston, Jimmy attire irrémédiablement à lui les gens... et les ennuis. Après Zombi dans le tome 1, le voici avec, à ses trousses, l'une des deux jumelles rencontrées dans le tome 1, qui est tombée sous son charme. Puis notre héros croise la route de Candy, une tête de classe, qui mène pourtant une seconde vie quand tombe la nuit...

Tout comme dans le volume 1, les nouvelles têtes s'enchaînent autour de Jimmy, et que ce soit en faisant parler les poings ou non, notre héros s'en sortira toujours avec honneur et dignité, et sans se monter la tête. Sous ses airs de loubard, le jeune garçon continue de démontrer ses talents à la baston, mais aussi et surtout un sens de l'honneur et de la justice impressionnants, prouvant qu'il est loin d'être un mauvais bougre. Cela, on le comprendra également via la visite qu'il effectue chez sa grand-mère, une vieille dame en apparence acariâtre, mais tendre avec son petit-fils, qui le lui rend bien. Par ailleurs, on tient là un chapitre fort amusant, porté par la personnalité un peu à part de la vieille dame et de son mari !
En filigranes, Daiju Yanauchi n'oublie pas d'offrir d'emblée un certain développement à ses protagonistes. Ici, ce sera surtout le cas de Candy, dont nous découvrons les raisons qui le poussent à sortir la nuit. De même, le dernier chapitre du tome se consacre de manière sympathique à Banco.

De l'humour, de la baston basique mais prenante, une pincée de vie quotidienne : la recette de Gangking est pour l'instant classique mais efficace, mais devrait vite s'enrichir, comme le suggère l'évocation d'une troisième guerre des gangs. En attendant de voir ça, ce que l'on retient par dessus tout, c'est le charisme de Jimmy, qui a un rêve et l'entretient, qui n'a aucun mauvais fond et est même un peu naïf sur certains points (l'alcool et les filles, notamment), qui impose ses talents de bastonneur plus pour l'honneur et la justice que pour la frime, et qui, grâce à tout ça, attire tout le monde à lui. Voici assurément un héros qui a de la gueule sans avoir besoin de poser, et que l'on prendra plaisir à suivre !


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs