GTO - Paradise Lost Vol.9 - Actualité manga
GTO - Paradise Lost Vol.9 - Manga

GTO - Paradise Lost Vol.9 : Critiques

GTO - Paradise Lost

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 16 Février 2018

Kagetora Tendô, éternel loser qui voue depuis toujours une rancune à sens unique pour Onizuka, a été chargé par les yakuzas de s'infiltrer dans le lycée en tant que prof afin de faire sa fête au Great Teacher. Mais tous ses plans se sont misérablement retournés contre lui et, pire, il est sur le point de se faire virer après la découverte de ses tatouages ! Mais Eikichi lui affirme avoir une idée pour qu'il puisse garder son poste, et Tendô peut alors garder son poste... Seulement, pour combien de temps ? En effet, il a beau s'acclimater à son poste, Kagetora reste avant tout membre d'un clan qui lui a confié une mission : tuer Onizuka. Et ses supérieurs yakuzas ne le lâcheront certainement pas tant qu'il n'aura pas accompli sa tâche. Le voyage de classe à Okinawa pourrait bien être le dernier du Great Teacher...


Evidemment, on ne croit aucunement à cette dernière possibilité, d'abord parce qu'Onizuka est immortel (non ?), et parce qu'on sait que la série est une sorte de long flashback racontée par Eikichi en personne alors qu'il est en prison. Et dans ce long retour en arrière, l'oeuvre est actuellement dans un arc clairement prenant !


Efficacement introduit dans la série malgré le côté parfois longuet du volume précédent, Kagetora Tendô est un personnage qui, ici, confirme qu'il redynamise assez bien le récit, dans la mesure où il se retrouve coincé entre son rôle de prof qu'il tient de plus en plus à coeur et son véritable statut de membre de gang, mais aussi entre sa rancune passée pour Onizuka et sa découverte progressive des bons côtés de Great Teacher qui cherche à l'aider sans tout savoir. Sa situation, où le danger plane plus que jamais à Okinawa via le yakuza Shinoda, pourrait peut-être lui permettre de sortir un tant soit peu de son éternel sentiment de n'être qu'un raté...


Ainsi, son évolution, tout aussi classique soit-elle, est prenante, car elle tire bien parti de son caractère et des nombreux événements qui lui tombent dessus. Des événements où Fujisawa enchaîne volontiers quelques bons vieux poncifs (le final au bord de la cascade dans la jungle, l'arrivée opportune du typhon pour accentuer un peu la tension, le yakuza Shinoda qui est vraiment beaucoup pas gentil sans pitié...), mais il le fait avec un certain talent qui pousse sans mal à tourner rapidement les pages. Pour le reste, l'humour tantôt loufoque tantôt gras typique de Fujisawa est évidemment régulièrement présent, que ce soit via Tendô, via les petits malheurs d'Onizuka quand il veut mater les filles en maillot de bain, ou via les nouveaux pics de tension du brave Uchiyamada. Enfin, on a ici, dans l'ensemble, un Eikichi en bonne forme, parfois drôle dans sa perversité, parfois classe dans son rôle de prof atypique et de protecteur un peu surhumain, et toujours actif comme un électron libre.


Là toute fin du tome, elle, accentue encore un petit peu plus les attentes avec certains dangers qui se précisent. Les aventures du Great Teacher sont dans une bonne passe, pourvu que ça dure !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs