GTO - Paradise Lost Vol.10 : Critiques

L'affaire Kagetora touche à sa fin et prend une tournure plutôt optimiste, autant pour Onizuka qui n'a pas été exécuté, que pour Kagetora qui doit désormais beaucoup à notre Great Teacher pour son travail d'enseignant. Cette fois-ci, ce n'est pas un élève qu'Onizuka a sauvé, mais bel et ben Kagetora, et ce dernier est ben décidé à le remercier... à sa manière, et c'est encore ce pauvre Uchiyamada qui va en faire les frais.

Ce deuxième volume est d'abord intéressant pour ce qu'il amène dans la conclusion de l'affaire Kagetora: Araragi a compris que le commanditaire de l'assassinat d'Onizuka n'était autre qu'Inumaru, et il va bien lui faire comprendre qu'il a eu tort... Ce passage donne une petite idée de ce dont est capable Araragi, personnage qui devrait sans nul doute continue de gagner en importance sur la longueur. Onizuka semble lui taper dans l'oeil, si bien qu'il a quelques projets pour lui...

Après cet arc, Tôru Fujisawa propose un peu d'humour, Kagetora, pour ce qu'il pense être le bien d'Onizuka, décide de s'en prendre à Uchiyamada. Il n'y a rien de nouveau avec quelques gags déjà vus et pas très finauds, mas voir le pauvre sous-directeur morfler et stresser comme pas deux est devenu une petite habitude toujours aussi efficace, même si on le prend souvent en pitié... Heureusement, Onizuka fera bien comprendre à Kagetora qu'il se plante ! Et surtout, pendant ce temps, notre Great Teacher, grâce à Araragi, se retrouve affublé d'un nouveau rôle prometteur concernant Natsu Oishi et Tomoko Nomura... Prometteur, mais pas très utile pour l'instant. On attend donc de voir ce que ça apportera sur la longueur.

La suite du tome ouvre un nouveau grand arc, centré atour d'une autre élève, Hitomi Tani, demoiselle de caractère qui en jette pas mal dès sa première apparition musclée. Cette adolescente douée au combat et agile est surtout à la poursuite d'une certaine gloire dans son domaine, au risque de s'orienter sur une voie un peu dangereuse ou délicate... En cherchant à tout prix à se faire bien voir a sein d'un club de luxe Fujisawa joue gentiment sur certaines dérives du show business, mais sans aller très loin, et surtout en offrant tout de même quelques grosses longueurs, ainsi qu'un petit climax de fin vraiment pas finaud. Il reste à voir ce que la suite de cette partie donnera, car Hitomi possède une personnalité assez intéressante, et son côté sportif donne lieu à une bonne petite scène de course-poursuite too much avec Onizuka.

Derrière cette jaquette hors sujet (il y a bien un petit chapitre hors-série fan-service sur Nana, mais à part ça...) se cache donc un volume plutôt sympathique, peu original et parfois longuet, mais ouvrant quelques nouvelles pistes, et installant en Hitomi Tani un nouveau personnage assez cool.