GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.7 - Actualité manga
GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.7 - Manga

GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.7 : Critiques

Great Teacher Onizuka GTO

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 15 Mai 2018

Malgré l'examen qu'il devait assumer pour pouvoir conserver son poste de professeur, Onizuka a choisi de jouer les justiciers avant de passer ses épreuves en un temps records. Bien qu'il soit arrivé au bout de ses exercices, l'enseignant s'effondre sur son bureau, en sang, ses blessures étant graves. L'affaire prend des proportions démesurées, si bien que le collège est maintenant sous le feu des projecteurs des médias, tandis qu'Onizuka reste inconscient...

On ne s'attendait pas forcément à ce que cet arc prenne une telle ampleur, jamais GTO n'ayant montré Onizuka dans une situation si périlleuse. L'heure n'est plus à l'humour déjanté du professeur, l'intensité dramatique étant monté d'un petit cran, sans compter que la réussite du professeur reste assez mystérieuse. L'issue de l'arc s'avérait pourtant prévisible, celle-ci n'est pas forcément une surprise pour le lecteur mais a pour mérite d'appuyer la morale du Great Teacher et l'humanité sans limite d'Onizuka. Ses résultats aux tests nationaux, elle, a pour mérite de nous guider vers des fausses pistes, partant d'abord sur quelque chose de plus rationnel avant de nous guider vers une conclusion un peu utopique, mais rendant justice au professeur qui aura tout donné durant ses semaines de révision.

Un arc se terminant, un autre commence aussitôt et introduit un personnage particulièrement important du manga : Urumi Kanzaki. Si à première vue le lecteur pense avoir affaire à une collégienne intelligente mais banalement fourbe et turbulente, les chapitres suivants auront largement l'occasion de développer le personnage et exploiter toute son ambiguïté.
Dans un premier temps, les frasques de Kanzaki sont présenté sous un jour assez léger, Tôru Fujisawa traduisant ses sales coups contre le corps enseignant par des moments où l'humour règne par les réactions excessives des personnages, la nature des pièges tandis par la collégiennes qui s'avèrent parfois surréalistes, et les contre-attaques dignes d'un Onizuka qui n'aurait pas oublié sa nature d'ancienne racaille.
Pourtant, plus le tome avance, et plus les interactions entre le professeur et son élève prennent des tons plus doux, certes ponctué par les manigances de Kanzaki, mais dans un registre autre que celui de l'humour. Le caractère ambigu de la collégienne fait tout son charme, aussi entre deux coures-poursuites c'est la sincérité bien cachée de l'adolescente mais aussi celle du professeur qui imprègne le récit, créant quelque chose de très humain petit à petit.

Et si le personnage de Kanzaki reste encore teinté de mystère, l'auteur parvient une nouvelle fois à soulever la thématique phare de son manga, à savoir le choc générationnel entre le monde adulte et la nouvelle génération, traduit par un manque de confiance réciproque qui provoque une désillusion chez la jeunesse. Une idée complètement retranscrire avec Kanzaki qui s'avère être un personnage aussi fort qu'attachant, et qui le deviendra encore plus à l'avenir. Un huitième tome particulièrement bien dosé, donc, on ne se lasse toujours pas des déboires d'Onizuka et des élèves dont il a à s'occuper.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs