GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.11 - Actualité manga
GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.11 - Manga

GTO - Great Teacher Onizuka - Edition 20 ans Vol.11 : Critiques

Great Teacher Onizuka GTO

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 04 Septembre 2018

Accusé d'avoir volé l'argent du voyage scolaire du collège et condamné au renvoi s'il n'honore pas sa dette, Onizuka voit son dernier espoir partir en fumée lorsque la Mercedes qu'il vient de gagner est ruinée, suite à un homme qui a tenté de se jeter sous ses roues. Mais attendri par l'histoire de l'homme désespéré, Onizuka lui donne les clés, le Great Teacher doit ainsi repartir de zéro alors que le temps lui est compté...


De son côté, Kanzaki décide de mêler l'utile à l'agréable en récoltant l'argent nécessaire pour sauver Onizuka, tout en se vengeant de la pire façon qui soit de Miyabi et ses amies...


L'une des plus grandes galères d'Onizuka prend fin dans ce tome, avec la résolution de l'affaire autour de l'argent du voyage scolaire. Pour cette conclusion, Tôru Fujisawa revient sur ses premiers amours sur cette série : associer sauvetage d'élèves en détresse à la résolution d'une problématique plus que délicate, à savoir une importante dette à rembourser.


Et plus les tomes passent, et plus l'auteur part dans une certaine démesure, parfois pas toujours de bon goût. Ainsi, Miyabi et ses deux amies subissent la vengeance de Kanzaki, prête à les livrer à des pervers fétichistes pour un viol pur et simple. Si la situation provoque le malaise du lecteur, et ce sans doute de manière volontaire tant les agresseurs de Miyabi et les siennes sont des caricatures d'obsédés, on peut compter sur Onizuka pour remédier à la situation. Dans les grandes lignes, l'affaire se conclut alors de manière assez classique, mais la réaction de Miyabi reste assez intéressante et permet une sorte de progression dans la série. Il est assez crédible que le personnage, sorte d'antagoniste de GTO, ne change pas du tac au tac, mais on apprécie quand même la petite évolution du personnage.


Reste alors quelques rebondissements de fin de tome qu'on voit venir dès les premières pages de ce 11e volume, mais une fin d'arc particulièrement drôle par son absurdité.


Le tome s'achève finalement assez rapidement, laissant place aux trois premiers chapitres d'un spin-off : Great Toroko Oppai. Comme le nom de cette histoire l'indique, c'est au récit de Tomoko que nous avons affaire, l'occasion pour Tôru Fujisawa de montrer la carrière naissance de la jeune idole et de pointer du doigt quelques dérives du show-business. Une bonne idée dans la forme, notamment parce que retrouver l'attendrissante Tomoko a de quoi ravir, mais le fond est un peu plus délicat. Le mangaka a tendance à en faire un peu trop dans la sexualisation du personnage qui n'est qu'une collégienne et qui se retrouve affublée de tenues particulièrement provocantes, en plus de susciter l'envie de son manager de se marier avec elle. La limite entre la critique du showbiz et les délires malsains de l'auteur est assez maigre, difficile d'être totalement convaincu qu'il cherche simplement à dénoncer dans cette histoire. On reste quand même curieux de voir comment Fujisawa terminera ce récit parallèle à la série principale.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs