Fushigi Yugi - Un jeu étrange Vol.3 : Critiques

Miaka est revenue dans le livre afin de retrouver Yui et Tamahomé. Mais là voilà enlevée par un mystérieux inconnu, qui la sauve d’un piège. C’est à son retour qu’elle prend conscience de la différence temporelle entre les deux mondes : celui du livre et la réalité qu’elle connaît. A entendre Hotohori et Tamahomé, elle serait partie depuis des mois alors qu’elle n’est restée absente que quelques heures … Durant ce temps, les relations entre les pays du livre se sont envenimée, et Miaka souhaite partir le plus rapidement possible à la recherche de Yui, seule, après avoir constaté des ennuis qu'elle pouvait apporter de par sa position à ses proches. Capturée par ses ennemis, elle retrouve son amie dans le palais du Kutô, et la convainc de rentrer avec elle. Mais ses plans ne seront pas menés à bien, et voilà Miaka qui repart seule au Kônan.

Si de nombreuses questions se posent en début de volumes, elles trouvent immédiatement une réponse. Par exemple, qu’est il arrivé à Yui ? Ou bien qui est ce mystérieux magicien à tête de fouine ? Le mystère est donc limité. De plus, même les blagues et représentations comiques des personnages ne suffisent pas à faire oublier les absurdités qui commencent à poindre dans le manga : Durant ce tome, une curieuse danse des sentiments et du devoir s’installe. On y remarque une corrélation dans l’alternance des « Je t’aime » / mais je ne dois pas, je dois partir pour mon devoir / mais je reviens vers toi parce que je t’aime / (etc) … La quête de la gamine qu’est Miaka n’en est que plus tournée en dérision, puisqu’elle n’arrive même pas à se décider en ce qui la concerne. Tout ceci relève effectivement d’un livre, d’un conte pour enfants. Car l’arrivée d’une nouvelle étoile si tôt dans la narration avance un essoufflement que l’on sent arriver avec un peu d’avance …

Cependant, et même si les scènes de combat sont assez médiocres, la dispute entre Hotohori et Tamahomé est intéressante, en espérant que le nombre de personnages amoureux de Miaka n’augmente pas plus. Il en suffit de deux, pour un triangle amoureux … Au risque de ressentir rapidement un vif énervement pour le couple principal (qui, rappelons le, s’est déclaré complètement au troisième tome sur 18 …) Un peu de crédibilité ne serait pas de trop, tout comme un arrêt de la partie inconstante du caractère de Miaka. Néanmoins, la chute de ce volume nécessite une suite, qu’on ira voir tout de même. Et puis le charisme de Nakago nous oblige à vouloir suivre ce personnage, à défaut de se soucier de l’héroïne.

NiDNiM