FullMetal Alchemist Vol.24 : Critiques

Encore un volume passionnant et palpitant que celui ci !
La bataille fait rage sur tous les fronts mais l’auteur choisit délibérément de délaisser pour un temps les frères Elric, préférant se centrer sur la bataille se jouant au sein même du quartier général de l’armée !
Dans un premier temps on va assister aux exploits de la famille Armstrong rallié par Curtis et son « choupinou »…autrement dit l’alliance de la puissance avec un brin de féminité (mais pas trop non plus). Même dans un moment aussi important et grave que celui là, l’auteur continue à manier l’humour avec brio, et pourtant l’heure est loin d’être à l’humour : Bradley, alias « Wrath » revient, et comme son nom l’indique, il n’est pas particulièrement jouasse !

Ce passage est sans aucun doute le plus fort du volume : interventions et réapparitions de personnages bien sentis, qui arrivent pile quand il faut (c’est classique mais ça marche toujours), moment de bravoure face à l’adversité et surtout sacrifices touchants ! On ne peut pas dire que les dits sacrifices étaient inattendus, au contraire, vu le sens de la mise en scène de l’auteur qui ne nous épargne pas, à s’attend (ou plutôt on redoute) de nombreux morts dans les rangs de nos héros et alliés ; mais c’est aussi ce qui fait la force de ce titre, c’est parce que les personnages sont mortels que l’on se soucie de leur sort et qu’on s’inquiète pour eux, c’est ce qui rend ce titre si passionnant, car rien n’est acquis !

Bien que l’on retienne surtout l’affrontement opposant Bradley à l’un de ses frères et deux valeureux guerriers, on assiste également à d’autre surprises, en particulier enfin la face à face entre Hohenheim et son double, mais également ce final qui encore une fois nous prend aux tripes !

Nous ne sommes décidément pas au bout de nos surprises avec ce titre sans égal qui ne cesse de nous ravir ! Et dire qu’il se termine bientôt…profitons en au maximum !!

En bonus, l’éditeur nous propose quelques pages de « Hero tales », la nouvelle série de l’auteur, un petit avant goût alléchant…mais comment pourrait t-il en être autrement puisqu’il s’agit de Arakawa ?

erkael