Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 06 Novembre 2018
La première partie de The Fallen Moon lors du concert des Rabbits a été doublement auréolée de succès: en plus de réaliser en partie le rêve de la défunte Fûka de jouer au Budokan, Yu a vu la popularité du groupe s'accentuer encore un peu plus, ce qui est de bon augure en vue du pari fait avec la patronne Saori Amaya ! Mais entre deux phases de détente, les choses continuent de se bousculer pour notre héros. Il est troublé par des paroles de Nachi affirmant qu'Aoi ressemble à Fûka. Et comme si ça ne suffisait pas, Koyuki finit par lui adresser des paroles auxquelles il ne s'attendait certainement pas...
Après un huitième volume vraiment intéressant voire poignant, ce tome 9 de Fûka peine d'abord à convaincre, à cause de la manière dont Kouji Seo retombe dans ses travers, à savoir une accumulation de fan-service qui devient vite bien lourd. La petite pause détente des premières pages n'est pourtant pas déplaisante, d'autant plus que l'auteur y glisse ds la première page un nouveau tout petit clin d'oeil crossover aux héroïnes de sa précédente série A town where you live. Mais sur la longueur,le mangaka ne peut s'empêcher d'accumuler un certain nombre de plans racoleurs et de petites répliques beaufs qui auraient pourtant pu être plaisantes à l'oeil si elles n'étaient pas si mal amenées, sans raison et comme un cheveu sur la soupe.
En résulte une première moitié de tome quasiment inutile, si l'on excepte ce que Koyuki déclare à Yu (chose qui n'a pour l'instant aucun impact et fait l'effet d'un pétard mouillé), certains approfondissements très lisses de la relation entre notre héros et Aoi (où Seo joue trop sur le fan service), et surtout la décision des Hedgehogs d'organiser leur propre festival, chose qui aura son importance plus tard. Mais heureusement, la suite du volume nous sort un peu de cette impression de surplace, dès lors que Yu et ses trois compagnons prennent une nouvelle décision importante et se confrontent une nouvelle fois à leur patronne. Tandis qu'en toile de fond c'est l'occasion pour le mangaka d'étoffer un peu le passé de Saori Amaya et d'Akira Mogami, les membres de The Fallen Moon se confrontent à certaines interrogations: malgré leur confiance grandissante, ont-ils le niveau suffisant pour leurs projets ? Que leur manque-t-il pour vraiment percer ? Yu a-t-il le charisme nécessaire ? Leurs chansons manquent-elles de toucher le coeur des gens, comme l'affirme le cliché de métalleuse qui apparaît le temps de 3 pages ? Autant de questions qui entretiennent facilement un certain intérêt. Et là où l'on pouvait trouver que jusqu'à présent les heureuses coïncidences s'enchainaient trop facilement sur la route du quatuor, on se prend à espérer qu'ils connaîtront enfin des épreuves un peu plus crédibles.
Après un huitième volume vraiment intéressant voire poignant, ce tome 9 de Fûka peine d'abord à convaincre, à cause de la manière dont Kouji Seo retombe dans ses travers, à savoir une accumulation de fan-service qui devient vite bien lourd. La petite pause détente des premières pages n'est pourtant pas déplaisante, d'autant plus que l'auteur y glisse ds la première page un nouveau tout petit clin d'oeil crossover aux héroïnes de sa précédente série A town where you live. Mais sur la longueur,le mangaka ne peut s'empêcher d'accumuler un certain nombre de plans racoleurs et de petites répliques beaufs qui auraient pourtant pu être plaisantes à l'oeil si elles n'étaient pas si mal amenées, sans raison et comme un cheveu sur la soupe.
En résulte une première moitié de tome quasiment inutile, si l'on excepte ce que Koyuki déclare à Yu (chose qui n'a pour l'instant aucun impact et fait l'effet d'un pétard mouillé), certains approfondissements très lisses de la relation entre notre héros et Aoi (où Seo joue trop sur le fan service), et surtout la décision des Hedgehogs d'organiser leur propre festival, chose qui aura son importance plus tard. Mais heureusement, la suite du volume nous sort un peu de cette impression de surplace, dès lors que Yu et ses trois compagnons prennent une nouvelle décision importante et se confrontent une nouvelle fois à leur patronne. Tandis qu'en toile de fond c'est l'occasion pour le mangaka d'étoffer un peu le passé de Saori Amaya et d'Akira Mogami, les membres de The Fallen Moon se confrontent à certaines interrogations: malgré leur confiance grandissante, ont-ils le niveau suffisant pour leurs projets ? Que leur manque-t-il pour vraiment percer ? Yu a-t-il le charisme nécessaire ? Leurs chansons manquent-elles de toucher le coeur des gens, comme l'affirme le cliché de métalleuse qui apparaît le temps de 3 pages ? Autant de questions qui entretiennent facilement un certain intérêt. Et là où l'on pouvait trouver que jusqu'à présent les heureuses coïncidences s'enchainaient trop facilement sur la route du quatuor, on se prend à espérer qu'ils connaîtront enfin des épreuves un peu plus crédibles.
Au final, la série connaît une petite baisse de régime, ce qui est dommage après les événements passés. Mais Kouji Seo parvient tout de même facilement à conserver l'intérêt autour de l'évolution de The Fallen Moon et du rôle à venir d'Aoi.