Freak Island Vol.7 - Actualité manga
Freak Island Vol.7 - Manga

Freak Island Vol.7 : Critiques

Kichikujima

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 02 Mai 2019

Sur l'île de l'horreur, la folie s'empare toujours plus des personnages, et la situation ne s'arrange pas, loin de là. Tandis que Takaku a revécu le passé de Kaoru (qui le possède) et de ses proches, Kaoru et son père sont en plein conflit pour savoir quoi faire de leurs prisonnières... et, bientôt, Kaoru en est convaincu: Ami n'est autre que "Santa Maria", la Vierge Marie en personne...

Masaya Hokazono, autrefois auteur de récits allant du tout juste sympathique à l'excellent (comme Inugami), est décidément au plus bas dans cette fresque horrifique qu'il continue de très mal mener. Alors même qu'il se passe certaines choses dans le récit, c'est plutôt dommage... Car ici, certains éléments pourraient piquer la curiosité: le statut de Vierge Marie que l'on prête à Ami, l'amour que Marie ressent pour Takaku, de nouvelles informations sur le passé de l'île et ce que certains ont voulu en faire... mais le problème, c'est que le mangaka n'offre aucune réelle consistance à tous ces éléments, qu'il semble balancer un peu au pif sans vraiment les travailler, voire sans réellement les expliquer pour certains. On suit donc tout ceci en se demandant toujours où l'artiste va, et en ayant un peu le sentiment qu'il tourne en rond sur plus d'un point...

Dans un récit jusque-là très médiocre, l'auteur semble n'en plus finir de sombrer toujours plus dans le ridicule et l'incompréhensible. Le mangaka, lui, semble savoir où il va, mais il oublie en cours de route son lecteur, tant sa narration est confuse et part dans tous les sens, et ses dessins extrêmement limités n'apportent que peu d'immersion. Intrigue qui fait du surplace ou qui semble partir en vrille, révélations présentes mais étant très mal narrées et donc brouillonnes, personnages détestables auxquels on ne s'intéresse aucunement... La lecture est aussi douloureuse que l'enfer dans lequel les héros sont plongés.
  

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs