Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 09 Septembre 2020
La compétition "The Blue" touche à sa fin, et oppose deux cuisiniers qui pourront ainsi se hisser en finale : Sôma et Asahi. Ce dernier a surpris l'assemblée mais aussi le Bookmaster, autrement dit la mère d'Erina, provoquant une irradiation qui annihile les vêtements des spectateurs. Qu'à cela ne tienne, Sôma s'apprête à contre-attaquer avec un plat des plus singuliers : Un riz cantonnais ! Mais celui-ci s'annonce loin d'être banale...
Après 35 tomes apétissants, et malgré une sacrée baisse de régime depuis un petit moment, il est temps d'aborder le volume final de Food Wars, le nekketsu culinaire de Yûto Tsukuda, Shun Saeki et Yuki Morisaki. Malgré la qualité décroissante du manga, il faut admettre qu'entamer ce dernier tome fait son effet. Avec presque quarante opus au compteur, nous avons eu le temps de nous attacher aux personnages, d'apprécier l'ambiance globale du titre, aussi Food Wars laissera sans doute son petit vide.
La conclusion de l'arc The Blue coïncide alors avec la fin de la série, une conclusion qu'on attendait avec curiosité pour voir de quelle manière le dénouement serait développé. Le tout est, sans grande surprise, très classique puisque les deux derniers duels ont une issue des plus prévisible. Ce n'est donc pas pour le résultat que les derniers affrontements gastronomiques intéressent, mais peut-être plus pour les messages véhiculés derrière. C'est comme toute très classique, en cohérence totale avec les valeurs du Shônen Jump, mais apporte une pointe d'émotion sur ce dernier volume. On pouvait difficilement en attendre davantage pour un arc qui n'a fait que s'enfoncer dans les poncifs du genre, chapitre après chapitre.
Durant la lecture, on note le découpage original du volume, puisque la série en elle-même se termine de manière abrupte, laissant alors place à trois chapitres épilogue qui apportent un point final à l’œuvre. Si on se met à la place du lecteur du Jump, il y a largement de quoi être outré puisque la fin classique de Food Wars arrive comme un pet. Heureusement que les trois chapitres "dessert" développent un peu mieux la conclusion, jusqu'à apporter une certaine satisfaction.
Car dans l'ensemble, ce 36e et dernier tome a clairement l'ambition de conclure la série, et ne pas laisser le lecteur sur une simple fin d'arc très ouverte. Pour preuve, l'épilogue s'oriente vers le futur, tandis que l'ensemble du volume vient développer quelques personnages et donne des révélations supplémentaires vouées à boucler la boucle. Seulement voilà, l'ensemble est parfois un peu forcé, comme si les auteurs s'étaient rendus compte en urgence qu'il manquait deux-trois éléments pour achever le récit convenablement. Les derniers développements sont donc très simples et parsemés de facilités mais, à ce stade du récit et étant donné les difficultés des derniers opus, on est tenté d'accepter l'ensemble sans trop sourciller. Une résignation d'autant plus facilitée par quelques bonnes idées, la meilleure étant celle du flashback sur la famille de Sôma, largement appréciable. Néanmoins, ne vous attendez pas à voir une quelconque finalité sentimentale du côté du héros, puisque le scénario se contente de sous-entendus à ce sujet.
Food Wars, c'est fini. Malgré un arc The Blue poussif et manquant cruellement d'inventivité, on referme le dernier opus de la série avec une petite pointe d'émotion, notamment parce que l’œuvre a su nous charmer grâce à ses personnages, ses plats qui font gargouiller l'estomac, et son ambiance tantôt rafraichissante, tantôt exagérée au possible, ce qui faisait aussi partie du charme du titre. Le manga nous manquera, malgré ses faiblesses, mais laissera sans doute un assez bon souvenir dans sa globalité.
Après 35 tomes apétissants, et malgré une sacrée baisse de régime depuis un petit moment, il est temps d'aborder le volume final de Food Wars, le nekketsu culinaire de Yûto Tsukuda, Shun Saeki et Yuki Morisaki. Malgré la qualité décroissante du manga, il faut admettre qu'entamer ce dernier tome fait son effet. Avec presque quarante opus au compteur, nous avons eu le temps de nous attacher aux personnages, d'apprécier l'ambiance globale du titre, aussi Food Wars laissera sans doute son petit vide.
La conclusion de l'arc The Blue coïncide alors avec la fin de la série, une conclusion qu'on attendait avec curiosité pour voir de quelle manière le dénouement serait développé. Le tout est, sans grande surprise, très classique puisque les deux derniers duels ont une issue des plus prévisible. Ce n'est donc pas pour le résultat que les derniers affrontements gastronomiques intéressent, mais peut-être plus pour les messages véhiculés derrière. C'est comme toute très classique, en cohérence totale avec les valeurs du Shônen Jump, mais apporte une pointe d'émotion sur ce dernier volume. On pouvait difficilement en attendre davantage pour un arc qui n'a fait que s'enfoncer dans les poncifs du genre, chapitre après chapitre.
Durant la lecture, on note le découpage original du volume, puisque la série en elle-même se termine de manière abrupte, laissant alors place à trois chapitres épilogue qui apportent un point final à l’œuvre. Si on se met à la place du lecteur du Jump, il y a largement de quoi être outré puisque la fin classique de Food Wars arrive comme un pet. Heureusement que les trois chapitres "dessert" développent un peu mieux la conclusion, jusqu'à apporter une certaine satisfaction.
Car dans l'ensemble, ce 36e et dernier tome a clairement l'ambition de conclure la série, et ne pas laisser le lecteur sur une simple fin d'arc très ouverte. Pour preuve, l'épilogue s'oriente vers le futur, tandis que l'ensemble du volume vient développer quelques personnages et donne des révélations supplémentaires vouées à boucler la boucle. Seulement voilà, l'ensemble est parfois un peu forcé, comme si les auteurs s'étaient rendus compte en urgence qu'il manquait deux-trois éléments pour achever le récit convenablement. Les derniers développements sont donc très simples et parsemés de facilités mais, à ce stade du récit et étant donné les difficultés des derniers opus, on est tenté d'accepter l'ensemble sans trop sourciller. Une résignation d'autant plus facilitée par quelques bonnes idées, la meilleure étant celle du flashback sur la famille de Sôma, largement appréciable. Néanmoins, ne vous attendez pas à voir une quelconque finalité sentimentale du côté du héros, puisque le scénario se contente de sous-entendus à ce sujet.
Food Wars, c'est fini. Malgré un arc The Blue poussif et manquant cruellement d'inventivité, on referme le dernier opus de la série avec une petite pointe d'émotion, notamment parce que l’œuvre a su nous charmer grâce à ses personnages, ses plats qui font gargouiller l'estomac, et son ambiance tantôt rafraichissante, tantôt exagérée au possible, ce qui faisait aussi partie du charme du titre. Le manga nous manquera, malgré ses faiblesses, mais laissera sans doute un assez bon souvenir dans sa globalité.
27/09/2023 