Flying Witch Vol.5 - Actualité manga
Flying Witch Vol.5 - Manga

Flying Witch Vol.5 : Critiques

Flying Witch

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 14 Décembre 2017

Tandis que la saison des pluies pointe tout doucement le bout de son nez à Aomori, l'apprentie sorcière Makoto poursuit sa vie au sein de la famille de ses cousins Kei et Chinatsu... Et nombre de petites aventures du quotidien ont à nouveau lieu ! 


Remplacer les vieilles portes en papier qui ont servi de terrain de jeux au chat Shito, partir à la pêche avec la soi-disant canne "miracle" d'Akane, découvrir les ricochets avec Nao, aider Kei à guérir d'un hoquet pas comme les autres, résoudre un problème concernant la dent de Lapineau qui ne cesse de grossir... sont autant de choses que vont connaître les personnages, et on y a appréciera notamment que Chihiro Ishizuka s'applique à y exploiter au moins un peu chacune des principales figures de la série, que ce soit notre héroïne bien sûr, mais aussi Chinatsu, Kei, Akane, Inukai, les filles du salon de thé, et Nao qui, comme le laisse deviner la jaquette, est un peu plus présente et s'avère souvent fun (surtout via sa relation avec Kei).


Au fil des chapitres, on constate qu'Ishizuka s'applique toujours autant à mêler, à marier les scènes de tranche de vie normales (le remplacement des portes en papier, la pêche, les ricochets...) à des idées tirant parti de l'aspect fantastique (le hoquet, la dent de Lapineau...), pour un résultat qui reste très frais. Mais on note tout de même quelques évolutions importantes sur le plan fantastique. Ainsi, Makoto obtient enfin sa toute première mission officielle de sorcière, à savoir garder un gamin ayant la faculté de créer de la pluie, puis elle crée même son tout premier sort, délicieusement inutile. Mais sa petite protégée, Chinatsu, a elle aussi l'occasion de découvrir de nouvelles choses du milieu des sorcières, comme une étrange crème permettant de voir les créatures invisibles à l'oeil nu ! A leur rythme, à leur échelle, toutes les deux franchissent ainsi quelques étapes importantes... et sur ce point précis, il faut avouer qu'on peut reste légèrement sur sa faim par certains aspects. Par exemple, la première mission de Makoto se révèle finalement très courte alors que c'est tout de même une étape importante.


En dehors de ça, Ishizuka ne manque jamais une occasion, à travers ses petits récits, de mettre en valeur la vie paisible dans le cadre provincial d'Aomori, et pour cela on peut toujours compter sur le grand soin accordé aux décors, toujours aussi présents et immersifs.


Après 5 volumes, et malgré le côté trop bref de certains passages, Flying Witch reste ainsi une lecture vraiment agréable, rafraichissante et apaisante, portée par une petite galerie de personnages bien utilisés et que l'on retrouve toujours avec plaisir.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
15.5 20
Note de la rédaction