Flying Witch Vol.11 : Critiques

Un peu plus d'un an après le dixième volume, la jeune sorcière Makoto et les autres reviennent enfin pour une nouvelle salve de leurs péripéties, celles-ci continuant ici de se partager entre les alentours de Kanagawa et Aomori.

En effet, même si le séjour de notre héroïne dans sa famille et auprès de ses amies d'enfance approche de son terme, quelques bons moments l'attendent encore avant le départ, à l'image d'une sortie entre copines au quartier de Sugamo qui permet de faire la connaissance de Tomoe Nihei, une étoile montante parmi les sorcières, qui va vite montrer ses talents. Pendant ce temps-là, à Aomori, Lapineau ressurgit au bon moment pour épauler Chinatsu dans son projet scolaire d'été, à savoir la construction d'une fusée avec une bouteille en plastique. Et puisqu'on n'est jamais de trop pour s'amuser, Kei et Inukai sont aussi de la partie, pour un petit défi de fabrication dont certaines conséquences seront plus amples que prévues ! Il arrive même qu'Aomori et Kanagawa soient connectées, quand Makoto se retrouve à devoir épauler à distance un squelette ayant un gros souci de croissance. Et enfin, à l'heure où notre héroïne doit enfin retourner à Aomori sur son lieu de formation, c'est une Akane fidèle à elle-même (c'est-à-dire ivre et sans prise de tête) qui va quelque peu semer la zizanie, simplement pour ne pas rater le train après avoir trop bu.

La dernière partie du tome marque alors le retour à Aomori, avec quelques petits événements intéressants, entre les débuts du tournage du film de Kei, la statut de sorcière de Makoto qui risque d'être découvert par ses copines (osera-t-elle, enfin, leur dévoiler l'existence des sorcières ?), et un passage à la guilde qui risque notamment de chauffer pour Akane... mais sur ce dernier point, il faudra sans doute patienter jusqu'au prochain volume pour en savoir plus.

En attendant, on reste sur une petite lecture assez agréable. Les différents épisodes de ce tome ne sont pas parmi les plus marquants de la série, mais ils font passer un moment suffisamment plaisant, grâce à l'ambiance chaleureuse et légère véhiculée par Chihiro Ichizuka ainsi qu'à son bon travail sur les décors photoréalistes et clairs des différents endroits parcourus (le quartier de Sugamo en tête ici).