Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 21 Février 2019
Les événements qui se sont passés en marge du concert de la jeune Alumi sonnent comme un coup de tonnerre non seulement dans les médias, mais aussi pour nos héros. Tandis que le journaliste Niigaki, qui a échappé de peu à la mort, est hospitalisé dans un état qui reste préoccupant, la manager de la jeune chanteuse se retrouve bientôt en hôpital psychiatrique. Et la société NEco, qui continue d'agir dans l'ombre et d'étendre son influence sur le monde en commençant à vendre des nouvelles "armes biologiques" que sont les fluid rats, semble en plus déterminée à remettre la main sur Mizuki et à réduire Sainen au silence... quitte à le faire passer pour l'instigateur des événements du concert. Devenu ennemi public, Sainan n'a d'autre choix que de fuir avec Mizuki, tout en espérant pouvoir un jour mettre fin aux agissements inquiétants d'Izena, du savant fou Shirube et des autres... Y parviendra-t-il ?
Réponse dans un dernier volume qui file à 100 à l'heure, tant la mangaka Rem Sakibara a à coeur de maintenir un rythme assez soutenu et plutôt haletant, qu'elle sert assez bien avec son coup de crayon qui n'aura cessé de gagner en finesse au fil de l'oeuvre. Les rebondissements sont là jusqu'au bout, l'autrice parvenant à offrir quelques petits coups de théâtre efficaces, même s'ils sont assez classiques et attendus dans un récit de ce genre, notamment concernant ce qui arrive au journaliste intègre Keisuke ou encore les ambitions de Shirube. EN filigranes de tout ceci, on appréciera également l'évolution du lien entre Sainan et Mizuki. Le jeune homme conserve des côtés très humains, ce d'un héros imparfait, puisque pendant la première partie du volume il continue de douter sur ce qu'il doit faire. Sans doute serait-il plus simple pour lui de lâcher la vérité, de laisser tomber sa compagne... mais, dans le fond, en serait-il capable ? De même, on pourra facilement apprécier l'évolution montrée par Niigaki: dans le fond il reste le même, mais est bien décidé, avec son tempérament fonceur, à aider nos héros et à exercer une revanche personnelle. Ce genre d'éléments sont évoqués un peu vite, mais ils ont le mérite d'exister et d'apporter un peu plus de consistance à l'oeuvre.
Tout ceci nous amène alors, avec une certaine efficacité, jusqu'à la conclusion... qui pourra clairement diviser à cause d'un point: tout y va un peu trop vite. Il y a bien quelque chose qui se conclut, mais certains rôle comme celui d'Alumi sont trop secondaires, on ne sait pas ce que deviennent certains personnages de première importance... Il reste pourtant les dernières pages, assez marquantes puisque l'on y comprend bien que la menace n'est absolument pas enrayée. Et si l'aventure personnelle de Sainen et Mizuki semble trouver une certaine conclusion, il en est donc tout autre à plus grande échelle, ce qui permet à Rem Sakakibara de nous laisser assez efficacement sur un petit climat inquiétant.
Réponse dans un dernier volume qui file à 100 à l'heure, tant la mangaka Rem Sakibara a à coeur de maintenir un rythme assez soutenu et plutôt haletant, qu'elle sert assez bien avec son coup de crayon qui n'aura cessé de gagner en finesse au fil de l'oeuvre. Les rebondissements sont là jusqu'au bout, l'autrice parvenant à offrir quelques petits coups de théâtre efficaces, même s'ils sont assez classiques et attendus dans un récit de ce genre, notamment concernant ce qui arrive au journaliste intègre Keisuke ou encore les ambitions de Shirube. EN filigranes de tout ceci, on appréciera également l'évolution du lien entre Sainan et Mizuki. Le jeune homme conserve des côtés très humains, ce d'un héros imparfait, puisque pendant la première partie du volume il continue de douter sur ce qu'il doit faire. Sans doute serait-il plus simple pour lui de lâcher la vérité, de laisser tomber sa compagne... mais, dans le fond, en serait-il capable ? De même, on pourra facilement apprécier l'évolution montrée par Niigaki: dans le fond il reste le même, mais est bien décidé, avec son tempérament fonceur, à aider nos héros et à exercer une revanche personnelle. Ce genre d'éléments sont évoqués un peu vite, mais ils ont le mérite d'exister et d'apporter un peu plus de consistance à l'oeuvre.
Tout ceci nous amène alors, avec une certaine efficacité, jusqu'à la conclusion... qui pourra clairement diviser à cause d'un point: tout y va un peu trop vite. Il y a bien quelque chose qui se conclut, mais certains rôle comme celui d'Alumi sont trop secondaires, on ne sait pas ce que deviennent certains personnages de première importance... Il reste pourtant les dernières pages, assez marquantes puisque l'on y comprend bien que la menace n'est absolument pas enrayée. Et si l'aventure personnelle de Sainen et Mizuki semble trouver une certaine conclusion, il en est donc tout autre à plus grande échelle, ce qui permet à Rem Sakakibara de nous laisser assez efficacement sur un petit climat inquiétant.
Au final, Fluid Rat est une série qui possède assurément les défauts d'une "série de jeunesse", mais pour la première série de sa carrière Rem Sakibara y dévoile surtout un assez bon sens du rythme et un dessin assez léché qui ne fait que se bonifier au fil des chapitres. On a donc là un divertissement imparfait mais assez plaisant à suivre, et donnant surtout envie de découvrir d'autres oeuvres de cette autrice.
15/10/2018 