Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Août 2017
Les manigances de Tan et d'Aki ont fonctionné. Avec l'aide de son frère aîné Kô, le premier est venu à bout de son père et est désormais le nouveau Roi de Sô. Et cela a permis à la deuxième, qui a récupéré la deuxième moitié du sceau royal grâce à Hakusei, d'annoncer publiquement qu'elle sera la prochaine Reine du pays de Â. Une double situation qui, bien sûr, commence à bousculer les choses. Face à l'imminence de la prise de pouvoir d'une nouvelle génération, la Reine de Dô, toujours déterminée à placer son fils sur le trône du pays de Â, fulmine.
Incontestablement, l'inévitable guerre devant sceller le destin d'Aki, de la Reine de Dô et du pays de  est imminente... mais elle ne commencera que dans le volume suivant, car avant cela, Kaneyoshi Izumi a plusieurs choses à régler ou à préparer.
Evidemment, une guerre, ça se prépare... mais sur le plan des préparatifs stratégiques, les choses déçoivent un petit en étant brièvement évoquées et en restant très lisses. Par contre, pour le reste, la mangaka fait bien le job, et se concentre en premier lieu sur la part sentimentale de son oeuvre en offrant un nouveau virage à la relation entre Aki et Hakusei, qui savent désormais tous deux qu'ils s'aiment et qu'ils sont indispensables l'un pour l'autre. Et pourtant, avec le statut de Reine qui l'attend si la future guerre est remportée, des problèmes apparaissent. Une Reine pourrait-elle décemment se montrer proche d'un esclave sans salir sa réputation ? Quel rôle doit désormais tenir Hakusei aux côtés de celle qu'il aime ? A-t-il seulement encore un rôle à tenir ? Que ce soit Seiitsu ou une étrange jeune femme tombée d'un arbre, l'entourage de nos héros semble, pour certains, avoir déjà ses réponses...
"Même si un jour, je ne peux plus te le dire... n'oublie pas que je t'aime..."
Dans les phases sentimentales, l'émotion est au rendez-vous, mais c'est encore un autre événement qui va bouleverser en profondeur Aki. Une vérité tragique que, jusqu'à présent, elle avait toujours refusé de considérer, et qui pourrait bien la conditionner encore plus dans une part un peu plus sombre et dans un désir plus affirmé que jamais de tuer son ennemie de toujours, la Reine de Dô. Celui qui a toujours été là pour elle, son protecteur depuis qu'elle est toute petite, n'est plus nulle part en ce monde, et c'est désormais entièrement sur elle-même qu'elle doit compter. De ce fait, la décision soudaine, presque impulsive, qu'elle prend vis-à-vis de Hakusei, fait son petit effet.
Tout au long du tome, Kaneyoshi Izumi replace plusieurs éléments qui auront sans doute leur importance par la suite, concernant la situation actuelle des différents pays. Une mort cruciale au pays de Kô, les caprices du fils de la Reine de Dô qui ne supporte plus les décisions prises pour lui par sa mère et qui n'a pas l'étoffe d'un roi, la situation très critique pour la population du pays de Kô si la guerre est perdue, ou encore la détermination de Kôfû, premier ministre du pays de Â, pour sauver son pays, sont autant de donnes qui certes sont parfois évoquées un peu trop brièvement, mais qui entretiennent très bien l'intérêt pour la suite.
En somme, Kaneyoshi Izumi nous offre un petit volume de transition plutôt efficace avant le conflit final.
Incontestablement, l'inévitable guerre devant sceller le destin d'Aki, de la Reine de Dô et du pays de  est imminente... mais elle ne commencera que dans le volume suivant, car avant cela, Kaneyoshi Izumi a plusieurs choses à régler ou à préparer.
Evidemment, une guerre, ça se prépare... mais sur le plan des préparatifs stratégiques, les choses déçoivent un petit en étant brièvement évoquées et en restant très lisses. Par contre, pour le reste, la mangaka fait bien le job, et se concentre en premier lieu sur la part sentimentale de son oeuvre en offrant un nouveau virage à la relation entre Aki et Hakusei, qui savent désormais tous deux qu'ils s'aiment et qu'ils sont indispensables l'un pour l'autre. Et pourtant, avec le statut de Reine qui l'attend si la future guerre est remportée, des problèmes apparaissent. Une Reine pourrait-elle décemment se montrer proche d'un esclave sans salir sa réputation ? Quel rôle doit désormais tenir Hakusei aux côtés de celle qu'il aime ? A-t-il seulement encore un rôle à tenir ? Que ce soit Seiitsu ou une étrange jeune femme tombée d'un arbre, l'entourage de nos héros semble, pour certains, avoir déjà ses réponses...
"Même si un jour, je ne peux plus te le dire... n'oublie pas que je t'aime..."
Dans les phases sentimentales, l'émotion est au rendez-vous, mais c'est encore un autre événement qui va bouleverser en profondeur Aki. Une vérité tragique que, jusqu'à présent, elle avait toujours refusé de considérer, et qui pourrait bien la conditionner encore plus dans une part un peu plus sombre et dans un désir plus affirmé que jamais de tuer son ennemie de toujours, la Reine de Dô. Celui qui a toujours été là pour elle, son protecteur depuis qu'elle est toute petite, n'est plus nulle part en ce monde, et c'est désormais entièrement sur elle-même qu'elle doit compter. De ce fait, la décision soudaine, presque impulsive, qu'elle prend vis-à-vis de Hakusei, fait son petit effet.
Tout au long du tome, Kaneyoshi Izumi replace plusieurs éléments qui auront sans doute leur importance par la suite, concernant la situation actuelle des différents pays. Une mort cruciale au pays de Kô, les caprices du fils de la Reine de Dô qui ne supporte plus les décisions prises pour lui par sa mère et qui n'a pas l'étoffe d'un roi, la situation très critique pour la population du pays de Kô si la guerre est perdue, ou encore la détermination de Kôfû, premier ministre du pays de Â, pour sauver son pays, sont autant de donnes qui certes sont parfois évoquées un peu trop brièvement, mais qui entretiennent très bien l'intérêt pour la suite.
En somme, Kaneyoshi Izumi nous offre un petit volume de transition plutôt efficace avant le conflit final.
05/07/2017 