First job, New Life Vol.2 - Manga

First job, New Life Vol.2 : Critiques

Gozen Sanji no kiken chitai

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 07 Juillet 2020

Depuis qu'elle a commencé le tout premier emploi de sa vie en tant que graphiste pour l'agence P-Design, Tamako ne chôme pas, mais se confronte également à des expériences parfois délicates. Ainsi, tandis que sur le plan sentimental elle est tombée amoureuse (pour la première fois de son existence !) de Dômoto avant d'apprendre que Mano est déjà sa petite amie, côté travail elle suit actuellement un stage dans une salle de pachinko afin de voir al réalité du terrain, un stage qui n'est pas de tout repos: elle se donne certes à fond et sympathise assez facilement avec les employés, mais doit aussi se frotter aux remarques un peu déplacées de Miyashita sur son manque de féminité, puis au harcèlement de Nishioka qui va jusqu'à la stalker chez elle, ne devant son salut qu'à l'irruption de Miya...

Le stage en salle de pachinko se poursuit encore pendant tout ce deuxième tome, parallèlement au travail à l'agence que notre héroïne poursuit, pour un résultat où, mine de rien, et sans forcément s'en rendre compte, elle progresse et évolue. Car assurément, la jeune femme a toujours pour elle son implication dans son travail, quand bien même tout ne va pas toujours comme elle veut: une gaffe de Miya qui lui retombe dessus, le fait qu'on discute de sa poursuite du stage sans lui demander son avis alors qu'elle a été harcelée, l'épuisement... Ce sont des choses qui pourraient la décourager, mais la demoiselle se démène en ne lâchant rien, même quand il s'agit de porter des bacs de billes trop lourds ! Malgré son manque d'expérience et certaines bévues, elle reste battante dans son genre, ce qui la rend toujours aussi attachante à suivre... d'autant plus quand elle trouve le moyen de casser sans forcément le vouloir certains a priori.

Et ce dernier aspect reste vraiment sympathique lui aussi. Elle n'a pas une apparence féminine comme le lui font remarquer Miyashita ou même Akiho ? Qu'importe, elle est là pour le travail, et c'est notamment à travers cela qu'elle pourra malgré tout montrer son propre charme, bien à elle, au-delà des apparences qui comptent tant. Et dans le train, elle remet inconsciemment en cause les préjugés de Miyashita sur les femmes, le jeune homme pensant qu'il suffit d'enlacer une femme pour la faire rougir voire succomber... Eh bien non. Quant à son amour pour Dômoto, nul doute qu'il s'agit d'une situation qui évoluera par la suite au vu de l'état de la relation de ce dernier avec Mano, mais dans l'immédiat notre héroïne ne s'en fait pas trop avec ça, même si elle semble commencer à comprendre, au contact de Miya ou d'Akiho, ce que signifie "passer à l'action".

Et puisque l'on parle de Miyashita et d'Akiho, il est bon de noter qu'une certaine part du récit se consacre aussi à ces deux-là. La première vision qu'on avait de ces deux-là dans le tome n'était pas forcément positive, entre un séducteur ayant apparemment certaines idées préconçues sur les femmes et la féminité, et une beauté ne semblant compter que sur l'apparence. Dans ce deuxième volume, ils sont encore un peu crispants à certains moments, notamment dans le train pour Miya, ou pour Akiho quand elle sort des méchancetés à Tama par jalousie. Et pourtant, derrière leurs défauts, ce ne sont pas des mauvais bougres: Miya remet un peu en question certaines choses et montre de l'attention envers Tama en la raccompagnant en vélo sans arrière-pensées, tandis qu'Akiho a conscience de ses défauts et regrette intérieurement d'être odieuse avec notre héroïne qui ne lui a rien fait. Simplement, tous deux ont des défauts qui les rendent surtout assez humains, et apparaissent assez crédibles dans leurs profils de collègues de Tama, des "gens du travail" comme on pourrait probablement en rencontrer dans la vraie vie.

Porté par une héroïne battante et assez irrésistible dans son genre, ainsi que par un portrait suffisamment crédible de différents personnages et d'un certain monde du travail, le récit de Yoko Nemu confirme alors sans mal tout le bien que l'on pensait déjà du premier volume. First Job, New Life! est un manga ayant du charme et de l'intérêt sur plus d'un point, si bien qu'on lira avec plaisir ses deux tomes restants.
   

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs