Fin du monde avec mon Shiba Inu (la) Vol.3 - Manga

Fin du monde avec mon Shiba Inu (la) Vol.3 : Critiques

Sekai no Owari ni Shiba Inu to

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Juillet 2024

Notre héroïne lycéenne, accompagnée de son fidèle shiba inu Haru et de leurs autres camarades canins, continue de vagabonder à travers un Japon aux allures de fin du monde, où l'espèce humaine a quasiment disparu, mais où bien d'autres formes de vie ont pris leurs aises.

Ainsi, au fil de ce troisième tome, Yu Ishihara ne change pas fondamentalement sa petite recette, en jonglant entre des planches en yonkoma et un format plus standard pour enchaîner nombre de petites situations tantôt anodines tantôt beaucoup moins communes. Ici,il est question de beaucoup de petites choses que n'importe qui pourrait vivre: la mue de Haru, un changement de tenue pour la jeune fille, Halloween, des souvenirs du collège et d'enfance, le brûlage des feuilles mortes, l'expérimentation du ouija, l'observation de lucioles... et on en passe énormément. Là, des retrouvailles et nouvelles rencontres fantastiques ont lieu, par exemple avec un extraterrestre collecteur de débris spatiaux, avec une déesse ou avec un ange. Tous ces événements étant susceptibles d'aboutir à des choses diverses et variées, que ce soit de purs moments de gags, des faits insolites, de nouvelles réflexions parfois très philosophiques de l'étonnamment cultivé Haru (sur le paradoxe du bateau de Thésée, sur l'extinction des espèces...), des réinterprétations de faits historiques (en tête ce qu'est peut-être devenue Laïka, la première chienne envoyée dans l'espace), et évidemment de nombreuses petites mises en valeur du lien unissant l'adolescente à son chien.

Et au bout de cette nouvelle salve d'instants généralement légers et très drôles (il faut aussi dire que, pour ça, les bonnes bouilles des design réalistes des toutous font toujours leur effet ! ), Ishihara, après 87 pages, nous offre, comme dans les deux tomes précédents, une histoire annexe plus longue et se voulant bien plus émouvante voire un peu déchirante, où à travers le cas d'un chien nommé Shû la mangaka met en valeur, de manière un peu triste mais superbe, tout l'amour que nos compagnons canins peuvent avoir pour leurs maîtres, même quand ceux-ci font preuve de trahison. Décidément, tout comme dans les volumes 1 et 2, l'autrice montre un véritable talent pour nous toucher vite et bien, et pour nous donner envie de vite aller câliner nos toutous pour leur rendre toute l'affection qu'ils peuvent nous donner.

On reste toujours sur une très bonne lecture avec cette série, au fil de laquelle Yu Ishihara exploite très bien son concept qui lui permet d'aborder toutes sortes de choses, de développer de nombreuses petites fantaisies et, toujours, de mettre en valeur les chiens avec beaucoup d'humour mais aussi une part d'émotion bien dosée.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs