Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 29 Novembre 2019
L'automne arrive tout doucement, tandis que les lycéennes et lycéens commencent à penser un peu plus à l'amour, chose de leur âge, d'autant plus qu'un camarade de classe de Gen a profité des vacances d'été pour le faire avec sa copine... En somme, rien plus propice à l'éveil de certaines envies.
Ce tome 6 de la fille du temple aux chats sera donc en partie marqué par ces considérations. Tandis que l'un des amis de Gen se décide fermement à draguer celle qui lui plaît, notre héros, lui, s'en retrouve d'autant plus chamboulé quand il pense à Chion ou qu'il l'observe... Concrètement, sur ces points-là, Makoto Ojiro ne convainc que partiellement. Le traitement de la chose autour du pote de Gen et de la fille qu'il a dans le viseur est succinct et peu intéressant, tandis que du côté de notre héros, son intérêt pour Chion passe à nouveau, surtout vers le début du tome, par des yeux un peu trop baladeurs. Après tout, c'est de son âge, mais une nouvelle fois ça donne surtout l'occasion à l'auteur d'offrir quelques plans de fessiers un brin lourdingues.
Heureusement, non seulement cette habituelle petite pointe racoleuse se fait plus discrète dans la suite du tome, mais en plus il y a un autre personnage qu'Ojiro traite un petit peu mieux dans son développement: Hiruma. La jeune fille a beau se montrer encore un peu renfrognée et agressive comme à son habitude, on voit bel et bien, à travers pas mal de petites choses, qu'il y a un changement qui s'opère en elle. un changement d'ordre sentimental, bien sûr, mais aussi un changement de façon d'être, la poussant même à faire en fin de tome une chose qu'elle se refusait, à savoir enlever sa genouillère et laisse voir sa cicatrice. Montrant également plus de petits moments d'incertitude, de maladresses, de légers rougissements, de petits chamboulements intérieurs parfois à peine perceptibles, Hiruma change, et est sans doute le personnage qui gagne le plus à se faire attachante dans ce volume.
Tout ceci passe avant tout par un événement en particulier: la fête du lycée, et les préparatifs qui l'accompagnent. Concrètement, Ojiro n'en fait pas forcément grand chose, et passe plutôt vite en revue l'ensemble de cet événement si important dans une vie lycéenne, si bien qu'on ne s'y immerge pas totalement. Néanmoins, il en profite assez bien pour faire ressortir ce qui a été évoqué plus haut.
Et puis bien sûr, Chion est toujours là, fidèle au poste. Que ce soit au temple, dans les champs, ou en visite à l'école pour la fête, elle ne manque pas de semer le trouble à sa manière, de par le charme naturel qu'elle dégage et sa personnalité toujours aussi appréciable.
On reste sur une bonne petite lecture. Même si l'on commence sérieusement à en attendre un peu plus, que le fond paraît à nouveau un peu trop lisse et que les évolutions manquent un brin de consistance dans l'ensemble, cette tranche de vie paisible conserve un charme qui nous atteint facilement.
Ce tome 6 de la fille du temple aux chats sera donc en partie marqué par ces considérations. Tandis que l'un des amis de Gen se décide fermement à draguer celle qui lui plaît, notre héros, lui, s'en retrouve d'autant plus chamboulé quand il pense à Chion ou qu'il l'observe... Concrètement, sur ces points-là, Makoto Ojiro ne convainc que partiellement. Le traitement de la chose autour du pote de Gen et de la fille qu'il a dans le viseur est succinct et peu intéressant, tandis que du côté de notre héros, son intérêt pour Chion passe à nouveau, surtout vers le début du tome, par des yeux un peu trop baladeurs. Après tout, c'est de son âge, mais une nouvelle fois ça donne surtout l'occasion à l'auteur d'offrir quelques plans de fessiers un brin lourdingues.
Heureusement, non seulement cette habituelle petite pointe racoleuse se fait plus discrète dans la suite du tome, mais en plus il y a un autre personnage qu'Ojiro traite un petit peu mieux dans son développement: Hiruma. La jeune fille a beau se montrer encore un peu renfrognée et agressive comme à son habitude, on voit bel et bien, à travers pas mal de petites choses, qu'il y a un changement qui s'opère en elle. un changement d'ordre sentimental, bien sûr, mais aussi un changement de façon d'être, la poussant même à faire en fin de tome une chose qu'elle se refusait, à savoir enlever sa genouillère et laisse voir sa cicatrice. Montrant également plus de petits moments d'incertitude, de maladresses, de légers rougissements, de petits chamboulements intérieurs parfois à peine perceptibles, Hiruma change, et est sans doute le personnage qui gagne le plus à se faire attachante dans ce volume.
Tout ceci passe avant tout par un événement en particulier: la fête du lycée, et les préparatifs qui l'accompagnent. Concrètement, Ojiro n'en fait pas forcément grand chose, et passe plutôt vite en revue l'ensemble de cet événement si important dans une vie lycéenne, si bien qu'on ne s'y immerge pas totalement. Néanmoins, il en profite assez bien pour faire ressortir ce qui a été évoqué plus haut.
Et puis bien sûr, Chion est toujours là, fidèle au poste. Que ce soit au temple, dans les champs, ou en visite à l'école pour la fête, elle ne manque pas de semer le trouble à sa manière, de par le charme naturel qu'elle dégage et sa personnalité toujours aussi appréciable.
On reste sur une bonne petite lecture. Même si l'on commence sérieusement à en attendre un peu plus, que le fond paraît à nouveau un peu trop lisse et que les évolutions manquent un brin de consistance dans l'ensemble, cette tranche de vie paisible conserve un charme qui nous atteint facilement.
04/11/2020 