Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 21 Mars 2019
Le printemps est désormais bien entamé, et que ce soit au temple, au lycée ou ailleurs, Gen poursuit son agréable quotidien, partagé entre deux multiples choses. Les examens bien sûr, avec à la clé des révisions essentielles, mais aussi une Golden Week passée simplement en compagnie de Chion, le sauvetage d'un chaton qui viendra agrandir le nombre de pensionnaires félins du temple, les premiers préparatifs pour un futur voyage à la plage cet été et pour lequel Chion devra acheter un nouveau maillot, et bien sûr pléthore de tout petits instants de vie.
Makoto Ojiro ne va jamais chercher très loin ses petites idées, mais le fait est qu'il continue d'exploiter des moments assez classiques de la tranche de vie afin de proposer un récit à nouveau agréable, où le temps semble régulièrement un peu à l'arrêt malgré la vie quotidienne et lycéenne qui se poursuit. Il faut dire qu'avec ses décors intérieurs et extérieurs du temple et d'autres endroits, ses angles de vue souvent assez bien trouvés et jouant sur les différents plans ainsi que les hauteurs, ou l'omniprésence des félins (et du chien, ne l'oublions pas) qui vaquent à leur occupations en faisant du temple leur terrain, le mangaka n'a pas vraiment de mal à proposer une atmosphère immersive. Quant aux personnages, même s'ils souffrent parfois de quelques inégalités anatomiques, Ojiro les croque toujours aussi agréablement, en particulier Chion bien sûr, qui continue de dégager un charme naturel et authentique. L'auteur n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour rendre séduisante cette fille de la campagne que l'on se plaît toujours à observer, même si une nouvelle fois quelques cases sont lourde à force d'insister sur le fessier de la demoiselle.
Dans le fond, il ne se passe pas forcément grand chose: on a surtout un quotidien qui se contente doucement de suivre son cours, et c'est reposant. En filigranes, quelques cases voire quelques paroles (surtout en toute fin de volume) viennent gentiment entretenir l'attirance entre les deux personnages principaux, mais ça s'arrête là.
Makoto Ojiro ne va jamais chercher très loin ses petites idées, mais le fait est qu'il continue d'exploiter des moments assez classiques de la tranche de vie afin de proposer un récit à nouveau agréable, où le temps semble régulièrement un peu à l'arrêt malgré la vie quotidienne et lycéenne qui se poursuit. Il faut dire qu'avec ses décors intérieurs et extérieurs du temple et d'autres endroits, ses angles de vue souvent assez bien trouvés et jouant sur les différents plans ainsi que les hauteurs, ou l'omniprésence des félins (et du chien, ne l'oublions pas) qui vaquent à leur occupations en faisant du temple leur terrain, le mangaka n'a pas vraiment de mal à proposer une atmosphère immersive. Quant aux personnages, même s'ils souffrent parfois de quelques inégalités anatomiques, Ojiro les croque toujours aussi agréablement, en particulier Chion bien sûr, qui continue de dégager un charme naturel et authentique. L'auteur n'a pas besoin d'en faire des tonnes pour rendre séduisante cette fille de la campagne que l'on se plaît toujours à observer, même si une nouvelle fois quelques cases sont lourde à force d'insister sur le fessier de la demoiselle.
Dans le fond, il ne se passe pas forcément grand chose: on a surtout un quotidien qui se contente doucement de suivre son cours, et c'est reposant. En filigranes, quelques cases voire quelques paroles (surtout en toute fin de volume) viennent gentiment entretenir l'attirance entre les deux personnages principaux, mais ça s'arrête là.
Pas grand chose à dire de plus: si vous aimez les tranches de vie emballées dans une atmosphère assez paisible, où la vie s'écoule tout doucement au rythme du quotidien, La fille du temple aux chats, malgré quelques limites, reste ici une lecture agréable.
04/11/2020 