Fate Stay Night Vol.11 - Actualité manga
Fate Stay Night Vol.11 - Manga

Fate Stay Night Vol.11 : Critiques

Fate/Stay Night

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Février 2012

Grâce à Archer, la situation se débloque en faveur de nos héros, et Caster est achevée par le servant de Rin. Une violence que Shirô ne parvient pas à comprendre, car Caster avait capitulé. Ce onzième tome s'ouvre donc sur un échange houleux entre Shirô et Archer, aux convictions opposées quant à la manière de mener la guerre. Il faudra pourtant que Shirô, s'il veut s'en sortir, change un tant soit peu de mentalité, devienne moins gentil, et cette vérité pourrait bien lui être jetée à la figure par son probable futur ennemi.

Intéressant, cet échange de convictions fortes a toutefois tendance à traîner un peu en longueur. Mais les choses se raniment vite, puisque Saber, exténuée par le combat, est en grand danger, risquant de disparaître... Tandis qu'elle est en convalescence, Dat Nishiwaki apporte quelques fragments du passé de la belle blonde. C'est intéressant, mais il est dommage que le mangaka intègre si mal ces passages à son récit, ceux-ci débarquant un peu comme par magie.

Quoi qu'il en soit, le terrain se prépare petit à petit pour une suite qui risque fort d'être réellement passionnante, avec le retour sur le devant de la scène d'un personnage charismatique, un ennemi qui semble bien disposé à nous apporter sous peu d'importantes informations sur la précédente guerre du Graal, le tome se refermant d'ailleurs sur un joli petit climax donnant envie de lire la suite au plus vite. Encore faudrait-il savoir quand Pika nous proposera le prochain tome...

Voici donc un volume qui fait un peu office de transition, mais néanmoins bourré d'éléments intéressants annonçant du lourd pour la suite. Bien que les choses se traînent un peu par moments, Archer impose son charisme en début de tome, Shirô devrait évoluer un peu, Saber inquiète, et le retour d'un personnage est particulièrement prometteur. Du côté des dessins, le trait de Nishiwaki s'affine encore, même si des problèmes de proportion sont toujours là, surtout au détour de quelques pages nous laissant voir des visages tout simplement trop larges ou hideux (pauvre Rin à la page 81...).


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs