Family Compo - Deluxe Vol.8 : Critiques

Cela fait déjà un certain temps que Kaoru s’est fait à la vie chez les Wakanae. Pourtant, la jeune fille ne semble nullement avoir atteint les désirs de son père de la voir plus féminine. Pire, la petite famille a bien du mal à lui inculquer les bonnes manières que Tatsumi semble lui assu négliger, en bon yakuza qu’il est. Difficile de prendre en charge une adolescente turbulente et rebelle, pourtant ni Yukari ni Sora ne baissent les bras. Mais quand Tatsumi débarque pour rendre visite à sa fille, voilà qu’il tombe sous le charme étrange de Yukari, même après avoir découvert son travestissement. Il faut dire que le yakuza a un peu de mal avec les femmes, et on comprend rapidement pourquoi quand il nous est présenté Saki. Mère de Kaoru, ancienne compagne de Tatsumi, elle revient en larmes retrouver sa fille, en allant jusqu’à pleurer aux pieds de Tatsumi et en émouvant tout le monde par sa bonne fois, sauf la principale intéressée : Kaoru. Quel secret unit ainsi une mère apparemment parfaite et sa fille ? Que signifient ces silences, ces regards complices et équivoques ?

Ce tome est une véritable réussite, surtout dans sa première partie ! Saki est un personnage passionnant, Tatsumi revient en force pour notre plus grand plaisir mais surtout ... Kaoru est enfin exploitée à sa juste valeur. Il manquait un peu de profondeur à ce personnage si complexe et si difficile à cerner, voilà qu’Hojo nous fait le plaisir de combler ce manque. La narration est alors un peu plus sombre et sérieuse qu’à l’ordinaire, un changement qui marque une réelle évolution dans notre manière de voir la série. On y avait toujours songé comme une comédie légère et sympathique mais peu à peu, dans certains chapitres, l’auteur se permet un peu plus. Et on aime ça ! Dommage que cela oive se terminer à un moment, pour retomber dans des petits chapitres à moindre intérêt, comme le choix d’université de Shion ou la relation de Sora et de sa secrétaire d’édition. En tous les cas, ce volume huit est une belle réussite au niveau du ton employé durant sa grande majorité. Family compo, ce n’est pas seulement un délire permanent sur le travestissement, et d’ailleurs ici il n’y a aucun passage trop insistant à ce sujet où une nouvelle recrue, ce qui nous permet de garder un peu nos acquis ...

NiDNiM