Ex-Vita Vol.2 : Critiques

Au sein d’Iriya industries, n°3, alias Bruma pour Minami, est parvenue à voler la clé qu’elle convoitait, et c’est en s’interrogeant sur son objectif et sur son commanditaire que notre duo de choc reprend ses missions. Affronter un ennemi tout en ce coltinant la jeune policière Kagami qui adorerait faire équipe avec Alma et considère que Minami n’est pas digne d’elle, lever le voile sur une affaire liée à une maidroïde qui est censée ne plus être opérationnelle… Les nouvelles intrigues sont toujours très rythmées, superbement croquées par un dessin sans failles et ponctuées de cette légère note de fan-service qui s’écoule très bien, mais le fond en lui-même perd beaucoup par rapport au premier volume, car la plupart des pistes évoquées sur la cohabitation entre humains et androïdes font finalement du surplace. On regrette également que le personnage de Kagami ne soit finalement que « l’héroïne » d’un chapitre, puisqu’elle n’apparaît plus ensuite.

Quant à la dernière ligne droite, elle est aussi simple que rapide. Le temps des deux derniers chapitres, Shin-ya Komi règle assez vite et sans surprendre l’intrigue liée au commanditaire de n°3. On découvre rapidement le réel objectif de cette dernière qui confirme qu’elle n’est pas mauvaise, ainsi que les basiques ambitions mégalo du grand méchant, avant un final ultra classique, mais qui a au moins le mérite de ne pas être entièrement joyeux, de joliment souligner le lien qui s‘est créé entre les deux héroïnes, et de bel et bien conclure cette petite intrigue tout en laissant l’univers de la série pleinement ouvert.

Un petit divertissement finalement classique, mais très efficace, voilà ce qu’est Ex-vita. Le petit scénario « fil rouge » est bien conclu même si c’est de façon assez basique, mais les nombreuses pistes entrevues dans le tome 1 sont loin d’être pleinement exploitées et l’auteur ne fait finalement que survoler cet univers pourtant riche où cohabitent humains et androïdes, si bien que l’on aurait clairement adoré en avoir plus… Et ça tombe bien, car une suite, Ex-arm, a récemment démarré au Japon !  Il ne reste plus qu’à espérer son arrivée en France dans quelque temps…

Dommage que l’édition de Tonkam soit entachée d’un certain nombre d’erreurs d’inattention qui auraient sans doute pu être évitées avec une simple relecture. Hormis ce problème, l’édition reste agréable à prendre en main.