Evol Vol.7 - Manga

Evol Vol.7 : Critiques

EVOL

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 12 Septembre 2025

Sous l'oeil de quelques dizaines de badauds qui n'ont pas tardé à choisir leur camp et où la rébellion des jeunes (le doigt bien levé) répond à la bêtise des adultes, Nozomi a entamé un violent duel contre Thunder Girl pour venger l'injuste mise à mort de sa mère. Tandis qu'un fort parfum d'injustice et de dégoût a de quoi se faire sentir à travers les réactions haineuses de personnes ne connaissant rien de la situation sur les réseaux sociaux, et que même Lightning Volt s'en mêle en pensant avant tout toujours à son ego de "héros de lignée pure", l'affrontement prend des proportions toujours plus imprévisibles, jusqu'à une issue aussi chaotique que mortelle et sur laquelle nous n'en dirons évidemment pas plus.

Dans le même temps, Sakura, qui évolue désormais aux côtés de l'organisation maléfique Damned, se voit confier une importante mission: veiller à ce que le "Zhidkost", une arme chimique à-même de rayer l'humanité de la planète, soit répandue de la stratosphère pour ensuite retomber partout dans le monde. La jeune fille y voit l'opportunité d'enfin détruire ce monde pourri, et devra alors lutter de toute son âme contre les héros débarquant pour empêcher la destruction du monde. Mais le leader de Damned est-il totalement sincère avec elle ? La réponse se dessine bien vite aux yeux du lecteur, en rendant alors bien difficile la situation où notre héroïne se retrouve à nouveau manipulée par la bassesse des adultes.

Menant tour à tour ces deux conflits, non sans offrir constamment de véritables merveilles graphiques via ses contrastes noir/blanc, ses aplats et ses cadrages offrant toujours une atmosphère très tendue et électrique, Atsushi Kaneko confronte à nouveau ses deux jeunes protagonistes, qualifiés de méchants, à nombre de tares proprement humaines : jugements hâtifs, trahisons, moyens les plus vils (manipulations, marchandage d'armes et de vies...) pour s'enrichir toujours plus dans une société capitaliste dégénérée... montrant à nouveau que les Evol qualifié de méchants ne sont vraiment pas du tout les pires, et nous faisant toujours plus pensée que ce monde complètement fou mérite bel et bien de disparaître. Intense, généreux avec ses 290 pages, et toujours aussi punk, ce volume se dévore.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs