Erased Vol.7 - Actualité manga
Erased Vol.7 - Manga

Erased Vol.7 : Critiques

Boku Dake ga Inai Machi

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Août 2016

Au bout de 15 années dans le coma, Satoru s'est miraculeusement réveillé, faisant le bonheur de ses proches, qu'il s'agisse de ses amis d'enfance Kenya, Kayo et Hiromi qui ont bien grandi, ou de sa mère Sachiko qui n'a jamais cessé de veiller sur lui et d'espérer son réveil pendant ces 15 longues années. Et tandis qu'il doit s'appliquer dans sa rééducation, c'est aussi autre chose que le jeune homme doit retravailler : sa mémoire. Car l'accident qui l'a plongé dans le coma a aussi provoqué en lui une certaine amnésie, et une partie de ses souvenirs ont disparu... dont l'identité du tueur, que le lecteur, lui, ne connaît que trop bien. Pour parvenir à retrouver ce qu'il a oublié, il lui faudrait sans doute un déclic, le retour sous ses yeux d'un visage familier et qui pourrait être la clé à même de déverrouiller sa mémoire. Et cette clé semble faire son apparition lorsqu'il croise celle qui l'a tant aidé : Airi.

La rencontre avec la pétillante jeune fille et l'évocation de son rêve ne tardent pas à avoir un effet : un flot de souvenirs submerge Satoru, pour un résultat très bien véhiculé par Kei Sanbe. Car entre souvenirs du passé et souvenirs du... futur, l'explosion d'événements qu a lieu en notre héros s'avère forcément brouillonne, car s'y entremêlent les souvenirs de deux parcours différents... Le lecteur, qui sait ce qu'il en est, suit avec intérêt tout cela, d'autant que la narration du mangaka est appliquée, notamment à travers les pensée sur fond noir de Satoru, qui s'interroge forcément sur ces souvenirs contradictoires.

Dès lors, ce volume suit une route assez calme, celle d'un héros devant reprendre sa rééducation et, surtout, faire le point sur ce qui est dans sa mémoire. En tête de tout cela, il y a Airi. Satoru doit s'interroger sur ce que cette adolescente spontanée a pu représenter pour lui, pour un résultat bien dosé et évitant intelligemment certains clichés. Mais il y a bien d'autres choses à retenir de ce volume, comme la prise d'importance de la petite Kumi, le travail effectué sur Kenya et Sawada qui sont résolus à poursuivre leurs investigations, ou surtout un bref passage rondement mené où s'entremêlent de façon parfaite les émotions qu'ont longuement pu ressentir, pendant 15 ans, la si courageuse mère de Satoru et un autre personnage autrement moins bienveillant...
Ce dernier continue de nous intéresser et de nous inquiéter, autant dans son retour qui ne présage rien de bon que dans son rapport à la notion de mort et dans ce que Satoru représente pour lui.

En résulte un tome en apparence plus calme, mais peaufinant efficacement les choses et entretenant toujours une ambiance réussie.

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs