Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 13 Mai 2020
Chakuro et les autres ont pu s'échapper in extremis d'Amonlogia, mais avec un Shuan en piteux état... et, surtout, sans Ohni et Lycos, tous deux ayant été capturés par Orca qui a également dévasté l'armée d'Amonlogia. Plus que jamais, le grand frère de Lycos, bien qu'ayant perdu une jambe, semble proche de son objectif, et ne tarde plus à déclarer l'indépendance du Karxarias, scellant dès lors la rébellion contre l'Empire, et ce dernier risque alors fort d'envoyer une troupe pour le punir. Pendant ce temps, sur Phaleina, le désespoir règne à cause de la capture d'Ohni et Lycos... et la division semble proche, dès lors que Suoh affirme ne pas vouloir que la Baleine de glaise se lance à la poursuite de Karxarias pour essayer de libérer les deux otages, afin de privilégier l'avancer de son peuple vers de nouvelles terres...
A l'issue du précédent tome qui marquait la conclusion de l'arc à Amonlogia, la situation devenait donc plutôt tendue et assez intense sur plusieurs points, entre la rébellion annoncée d'Orca vis-à-vis de l'Empire, sa capture d'Ohni et Lycos, et de possible disputes sur la Baleine pour savoir quoi faire. Sur ce dernier point, Suoh apparaît d'emblée intransigeant, en semblant privilégier le plus raisonnable, à savoir mettre au mieux à l'abri le peuple de Phaleina quitte à abandonner à leurs sort ses deux amis faits prisonniers par Orca. Evidemment, Chakuro ne peut absolument accepter cela... mais peut-être Suoh cache-t-il, en réalité, autre chose, ce qui n'est en soi finalement pas si surprenant que ça.
Assez vite dans le tome, c'est donc en tout petit comité que nos héros partent pour Xarxarias, mais avec un but bien précis et sans doute naïf: convaincre Orca de libérer Ohni et Lycos, mais ne ne faisant aucunement usage de la moindre violence, le peuple de la Baleine confirmant alors une énième fois son pacifisme et son simple désir de vivre paisiblement. Sur place, on ne va pas cacher qu'Abi Umeda tombe dans 2-3 passages un petit peu longuets, mais il y a surtout pas mal de choses restant intéressantes, comme le petit focus sur Lycos dans sa chambre où elle est retenue prisonnière, ou plus encore la montée en intérêt du personnage d'Itia, l'ancienne scribe du Skylos et promise d'Orca, qui montre une visions de choses bien différentes de celle des autres personnes du Xarxarias en n'ayant aucun désir de faire du mal à Phaleina.
Les choses sont, dans l'ensemble, bien préparées, avec différentes petites notes d'émotion et quelques petites mises en valeur relationnelles toujours aussi fortes (comme celles entre Lycos et Chakuro, ou celle liant nos héros avec la défunte Samy), histoire de bien préparer le terrain jusqu'à la derrière partie de tome en forme de confrontation uniquement verbale. Et concrètement, même si certains bavardages se répètent légèrement, les choses sont très bien pensées: les réels desseins d'Orca se dévoilent, et amènent dès lors de nouvelles ambiguïtés. Son but est-il juste ou non ? Est-ce là un idéal vraiment beau ou pas ? A travers ses héros et notamment certaines paroles de Lycos, Umeda a visiblement fait son choix, et souligne de plus belle l'un des sujets-phares de son oeuvre: les émotions humaines, avec notamment ce qui fait réellement leur valeur, quand bien même elles sont forcément tristes parfois.
On reste donc, dans l'ensemble, plutôt captivés par l'aventure des Enfants de la Baleine, qui garde ici tout son sens, reste très bien portée par sa patte visuelle, et amène de nouvelles informations, tandis qu'au Japon sa conclusion approche.
A l'issue du précédent tome qui marquait la conclusion de l'arc à Amonlogia, la situation devenait donc plutôt tendue et assez intense sur plusieurs points, entre la rébellion annoncée d'Orca vis-à-vis de l'Empire, sa capture d'Ohni et Lycos, et de possible disputes sur la Baleine pour savoir quoi faire. Sur ce dernier point, Suoh apparaît d'emblée intransigeant, en semblant privilégier le plus raisonnable, à savoir mettre au mieux à l'abri le peuple de Phaleina quitte à abandonner à leurs sort ses deux amis faits prisonniers par Orca. Evidemment, Chakuro ne peut absolument accepter cela... mais peut-être Suoh cache-t-il, en réalité, autre chose, ce qui n'est en soi finalement pas si surprenant que ça.
Assez vite dans le tome, c'est donc en tout petit comité que nos héros partent pour Xarxarias, mais avec un but bien précis et sans doute naïf: convaincre Orca de libérer Ohni et Lycos, mais ne ne faisant aucunement usage de la moindre violence, le peuple de la Baleine confirmant alors une énième fois son pacifisme et son simple désir de vivre paisiblement. Sur place, on ne va pas cacher qu'Abi Umeda tombe dans 2-3 passages un petit peu longuets, mais il y a surtout pas mal de choses restant intéressantes, comme le petit focus sur Lycos dans sa chambre où elle est retenue prisonnière, ou plus encore la montée en intérêt du personnage d'Itia, l'ancienne scribe du Skylos et promise d'Orca, qui montre une visions de choses bien différentes de celle des autres personnes du Xarxarias en n'ayant aucun désir de faire du mal à Phaleina.
Les choses sont, dans l'ensemble, bien préparées, avec différentes petites notes d'émotion et quelques petites mises en valeur relationnelles toujours aussi fortes (comme celles entre Lycos et Chakuro, ou celle liant nos héros avec la défunte Samy), histoire de bien préparer le terrain jusqu'à la derrière partie de tome en forme de confrontation uniquement verbale. Et concrètement, même si certains bavardages se répètent légèrement, les choses sont très bien pensées: les réels desseins d'Orca se dévoilent, et amènent dès lors de nouvelles ambiguïtés. Son but est-il juste ou non ? Est-ce là un idéal vraiment beau ou pas ? A travers ses héros et notamment certaines paroles de Lycos, Umeda a visiblement fait son choix, et souligne de plus belle l'un des sujets-phares de son oeuvre: les émotions humaines, avec notamment ce qui fait réellement leur valeur, quand bien même elles sont forcément tristes parfois.
On reste donc, dans l'ensemble, plutôt captivés par l'aventure des Enfants de la Baleine, qui garde ici tout son sens, reste très bien portée par sa patte visuelle, et amène de nouvelles informations, tandis qu'au Japon sa conclusion approche.
21/02/2024 