Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 20 Septembre 2021
Mai part en vacances d'été avec les Magicalatts, sur un front de mer où la troupe doit faire des représentations... et notre petite héroïne est aux anges, puisque l'endroit est précisément celui où Shô est aussi présent, en stage avec son club de boxe ! La petite fille compte bien profiter de ce cadre romantique pour déclarer son amour au jeune garçon, mais il n'est pas sûr que tout se passe comme prévu...
Ce séjour à la mer occupe à peu près la moitié de ce deuxième volume, et tut comme pour le tome 1, il ne faut pas s'attendre à y voir le moindre tour de magie: la troupe des Magicalatts et le statut de possible future magicienne de Mai/Emi est quasiment absent, pour plutôt laisser place aux petites péripéties autour de la relation entre notre héroïne et Shô... et sur ce dernier point, la mangaka Kiyoko Arai s'applique une nouvelle fois à puiser dans le dessin animée d'origine pour croquer des petites aventures parallèles souvent très classiques quand elles sont vue avec nos yeux d'aujourd'hui, mais résolument rafraîchissantes quand on les remet dans le contexte léger des années 80. Que ce soit la rivalité de Nagisa qui amène un bon paquet de petites piques amusantes où elle et Mai essaient toutes deux de s'accaparer Shô, cette rivale cherchant à percer le mystère d'Emi, une énigmatique silhouette semblant observer Topo, un danger de noyade pour Mai, ou les différents moments où notre héroïne jongle entre ses apparences enfant et plus adolescente, il y a un petit lot d'éléments à exploiter pour offrir une lecture agréable qui n'a pas forcément besoin d'aller chercher très loin (quitte à être dans une tonalité très simpliste parfois, comme quand Topo n'a même pas l'idée d'utiliser sa magie pour sauver Mai dans le bateau).
La suite du tome, au fil de quelques événements moins longs que le séjour à la mer, reste globalement dans la même optique. Ici, Mais se réjouit d'avoir été invitée par Shô à assister à un match de boxe, mais trouve le moyen de tomber dans les escaliers le jour de cette sortie en ne pouvant donc pas y aller. Là, la petite fille parvient à invité au zoo celui qu'elle aime, mais perd de vue un Topo qui se retrouve kidnappé par une bien étrange, seule et jolie petite fille... Dans chaque cas, on reste sur des choses simples mais menées avec clarté, et ponctuées d'une point de fantastique collant plutôt bien au registre magique de l'oeuvre. Quant à la relation-phare du manga autour du "triangle" amoureux Mai/Shô/Emi, il reste bien entretenu, entre Shô qui affirme ses sentiments pour Emi en ignorant toujours son identité, et Mai qui doit composer avec son secret.
Enfin, une nouvelle fois, le tome est un peu écourté pour laisser place, après 150 pages, à une histoire courte d'une trentaine de pages, sans lien avec Emi Magique, dessinée par Arai en 1984, et proposant une petite romance adolescente standard mais agréable à parcourir.
Ce séjour à la mer occupe à peu près la moitié de ce deuxième volume, et tut comme pour le tome 1, il ne faut pas s'attendre à y voir le moindre tour de magie: la troupe des Magicalatts et le statut de possible future magicienne de Mai/Emi est quasiment absent, pour plutôt laisser place aux petites péripéties autour de la relation entre notre héroïne et Shô... et sur ce dernier point, la mangaka Kiyoko Arai s'applique une nouvelle fois à puiser dans le dessin animée d'origine pour croquer des petites aventures parallèles souvent très classiques quand elles sont vue avec nos yeux d'aujourd'hui, mais résolument rafraîchissantes quand on les remet dans le contexte léger des années 80. Que ce soit la rivalité de Nagisa qui amène un bon paquet de petites piques amusantes où elle et Mai essaient toutes deux de s'accaparer Shô, cette rivale cherchant à percer le mystère d'Emi, une énigmatique silhouette semblant observer Topo, un danger de noyade pour Mai, ou les différents moments où notre héroïne jongle entre ses apparences enfant et plus adolescente, il y a un petit lot d'éléments à exploiter pour offrir une lecture agréable qui n'a pas forcément besoin d'aller chercher très loin (quitte à être dans une tonalité très simpliste parfois, comme quand Topo n'a même pas l'idée d'utiliser sa magie pour sauver Mai dans le bateau).
La suite du tome, au fil de quelques événements moins longs que le séjour à la mer, reste globalement dans la même optique. Ici, Mais se réjouit d'avoir été invitée par Shô à assister à un match de boxe, mais trouve le moyen de tomber dans les escaliers le jour de cette sortie en ne pouvant donc pas y aller. Là, la petite fille parvient à invité au zoo celui qu'elle aime, mais perd de vue un Topo qui se retrouve kidnappé par une bien étrange, seule et jolie petite fille... Dans chaque cas, on reste sur des choses simples mais menées avec clarté, et ponctuées d'une point de fantastique collant plutôt bien au registre magique de l'oeuvre. Quant à la relation-phare du manga autour du "triangle" amoureux Mai/Shô/Emi, il reste bien entretenu, entre Shô qui affirme ses sentiments pour Emi en ignorant toujours son identité, et Mai qui doit composer avec son secret.
Enfin, une nouvelle fois, le tome est un peu écourté pour laisser place, après 150 pages, à une histoire courte d'une trentaine de pages, sans lien avec Emi Magique, dessinée par Arai en 1984, et proposant une petite romance adolescente standard mais agréable à parcourir.