Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 10 Avril 2019
Après la mise à mort affreuse de sa mère, qui s'est laissée dévorer par les Tôda pour la sauver, sous les regards moqueurs des villageois, la jeune Elin a pu s'enfuir, emportée par une créature merveilleuse, avant d'être laissée évanouie sur une terre qu'elle ne connaît pas. A son réveil, elle est soignée par Johun, un apiculteur qui fait preuve de beaucoup de bienveillance à son égard et qui lui inculque même certaines choses, notamment autour de son travail qui peut parfois être délicat voire dangereux si l'on ne fait pas attention.
C'est alors dans une atmosphère un peu plus paisible que l'on retrouve une Elin forcément encore meurtrie par l'horrible mort de sa maman, mais où la bonté de Johun risque bien de la sauver. Entament avec lui un quotidien plus calme, où il n'y a plus de villageois pour la juger à cause de son apparence ou de ses origines, la petite fille découvre, apprend, consolide encore un peu plus son rapport aux bêtes, ici essentiellement les abeilles... et on suit tout cela avec un oeil plutôt fasciné, car Itoe Takemoto prend bien le temps de s'intéresser à ses deux personnages, à faire ressentir le lien assez joli qui naît entre eux, et à faire ressortir toute la beauté ou la dangerosité d'animaux qu'il ne sera jamais possible de totalement apprivoiser. Tout cela, la mangaka le montre à la perfection dans ses dessins, ou elle accorde énormément d'importance aux décors, à la nature, aux créatures réalistes ou surnaturelles, y compris les abeilles qu'elle prend soin de souvent dessiner avec précision, en nous invitant un peu à les observer en même temps que sa jeune héroïne. Mais même en ces temps plus paisibles, des événements plus difficiles finissent par arriver, et l'on se demande alors ce qui attend Elin et Juhin...
Ce sont toutefois vers d'autres enjeux que le récit nous transporte ensuite dans une petite deuxième moitié du volume, à la découverte d'autres personnages. On a parfois du mal à faire le rapprochement avec Elin dans l'immédiat, mais l'ensemble est intéressant, car il pose de nouvelle têtes, enrichit assez bien l'univers global qui s'offre des éléments supplémentaires... C'est assez clair et la curiosité est donc bien suscitée.
Après un très beau premier volume, cette adaptation manga du roman de Nahoko Uehashi confirme donc facilement ses qualités, surtout pour l'attachement que l'on ressent facilement envers Elin mais aussi le bienveillant Johun, et pour l'atmosphère que Itoe Takemoto parvient à faire ressentir à travers ses planches.
C'est alors dans une atmosphère un peu plus paisible que l'on retrouve une Elin forcément encore meurtrie par l'horrible mort de sa maman, mais où la bonté de Johun risque bien de la sauver. Entament avec lui un quotidien plus calme, où il n'y a plus de villageois pour la juger à cause de son apparence ou de ses origines, la petite fille découvre, apprend, consolide encore un peu plus son rapport aux bêtes, ici essentiellement les abeilles... et on suit tout cela avec un oeil plutôt fasciné, car Itoe Takemoto prend bien le temps de s'intéresser à ses deux personnages, à faire ressentir le lien assez joli qui naît entre eux, et à faire ressortir toute la beauté ou la dangerosité d'animaux qu'il ne sera jamais possible de totalement apprivoiser. Tout cela, la mangaka le montre à la perfection dans ses dessins, ou elle accorde énormément d'importance aux décors, à la nature, aux créatures réalistes ou surnaturelles, y compris les abeilles qu'elle prend soin de souvent dessiner avec précision, en nous invitant un peu à les observer en même temps que sa jeune héroïne. Mais même en ces temps plus paisibles, des événements plus difficiles finissent par arriver, et l'on se demande alors ce qui attend Elin et Juhin...
Ce sont toutefois vers d'autres enjeux que le récit nous transporte ensuite dans une petite deuxième moitié du volume, à la découverte d'autres personnages. On a parfois du mal à faire le rapprochement avec Elin dans l'immédiat, mais l'ensemble est intéressant, car il pose de nouvelle têtes, enrichit assez bien l'univers global qui s'offre des éléments supplémentaires... C'est assez clair et la curiosité est donc bien suscitée.
Après un très beau premier volume, cette adaptation manga du roman de Nahoko Uehashi confirme donc facilement ses qualités, surtout pour l'attachement que l'on ressent facilement envers Elin mais aussi le bienveillant Johun, et pour l'atmosphère que Itoe Takemoto parvient à faire ressentir à travers ses planches.
Une nouvelle fois, on a droit en fin de tome à quelques pages bonus, 5 pour être précis, où Takemoto présente un peu la naissance des personnages, avec ébauches et croquis.
09/12/2020 