Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Mars 2025

Après avoir quitté le village de Lightyard et avoir entamé sa formation au Rempart du Salut, Kalina devient l’Égide protectrice de Goibniu. Loin des siens, dont du petit Foa auquel elle a donné naissance, la combattante s’apprête à mener l’une de ses plus importantes batailles quand la cité devient la cible d’une Moisson…

Voilà un treizième tome hautement symbolique pour Egregor : Le Souffle de la Foi qui vient non seulement offrir la fin du très intéressant flashback autour de Kalina, mais aussi la conclusion du premier des trois grands cycles de la série. Un cap qu’il convient de saluer, ne serait-ce pour le travail de Jay Skwar et Kim Jae Hwan qui, en presque sept années, atteint un premier point culminant. Une prouesse d’autant plus forte que le manga demeure une création originale des éditions Meian, et non une œuvre de licence.

L’achèvement du retour vers le passé dédié à Kalina est digne de nos attentes. Si la première partie abordait la jeunesse du personnage avec un grand nombre d’éléments intrigants qui prendront certainement du sens dans les développements futurs, cette conclusion se révère riche d’une belle bataille en plus de concrétiser toute l’importance du personnage de la mère de Foa, des origines de sa puissance aux raisons qui font d’elle l’un des grands Egides de Soteria, en passant par une confrontation face à l’Adoration lourde de sens. Le récit se suit avec beaucoup de fluidité, ce qui nous laisse croire qu’Egregor réussit extrêmement bien dans ses fils continus qui nous laissent apprécier une situation sur le long cours. De ce combat intense (et parfois tragique) aux révélations qu’il amène jusqu’à la filiation faite avec l’avenir et la naissance des héros de la série, on ressort convaincus par ce flashback.

Plus encore, c’est globalement l’achèvement de cette première partie de l’histoire qui se révèle convaincant. Par toutes les petites informations distillées dans les trois derniers tomes en date ainsi que par les agrandissements faits de l’univers, le monde d’Egregor a gagné en précision et les promesses de la deuxième partie, en plus d’être précises, font mouche. On pourrait même croire que le premier act de la série, à savoir ces 13 volumes, forment une sorte d’introduction tant on comprend désormais la richesse de son scénario et les possibilités des différentes intrigues qui sont certainement vouées à s’entrecroiser de nouveau, et ainsi à gagner en puissance. D’ici le prochain tome, une relecture de l’ensemble pour cristalliser notre appréciation de l’œuvre aura du sens, sans compter qu’elle aura un caractère beaucoup plus fluide maintenant que certaines informations clés nous ont été données.

Le premier grand arc d’Egregor s’achève par une certaine réussite et un vrai équilibre entre l’action et les moult mystères du scénario. On attendra le lancement du deuxième cycle avec hâte, avec la petite impression que son ambiance sera un poil différente !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction