Eden Vol.7 - Actualité manga
Eden Vol.7 - Manga

Eden Vol.7 : Critiques Automater

Eden

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 30 Mars 2010


Elia souhaitant arranger la situation de la prostituée Manuela et se venger des tortures exercées sur Helena, mais n'ayant plus aucun recours, décide de se rendre chez une personne énigmatique mais très influente : Automater. Ce que cette femme malade et cybernétisée va lui apprendre sème plus le trouble.

Ce tome s'axe sur un flash-back, raconté par Automater à Elia, et portant sur la relation entre Pedro, le trafiquant de drogues et Manuela, la prostituée junkie.
A travers un double portrait, l'auteur enrichit ces personnages et surprend de nouveau, en faisant, notamment, de l'ultraviolent Pedro un personnage finalement très humain. Ou comment l'auteur explique les raisons sociales menant à la barbarie...
Pedro apparaît de ce fait comme un personnage ambigu, follement amoureux de Manuela, reconnaissant sa mère dans cette fille prête à tout pour avoir sa dose. Parce que Manuela est l'esclave de son fournisseur, Pedro décide de la protéger en lui fournissant exclusivement le produit. Mais ne supportant pas l'addiction de celle-ci à l'héroïne, Pedro se rend malade à voir sa bien-aimée se détruire malgré lui. La misère humaine dans toute sa décadence transparaît à travers ce flash-back prenant une bonne partie du tome et apportant pas mal de réponses au tome précédent.

On continue dans l'autre partie de ce volume à suivre Elia, qui manipule habilement les diverses forces auxquelles il a accès pour faire évoluer les tendances : police judiciaire, politiques corrompus, organisation de son père. En multipliant les contacts et en trahissant ceux-ci, Elia parvient à ses fins... Une évolution remarquable du jeune homme, qui n'est décidément plus le même, rongé par ses actes manqués.

Un tome où l'auteur montre qu'il ne faut jamais céder aux a priori selon deux points de vue : en montrant les raisons sociales qui ont poussé Pedro à devenir un personnage dangereux et ultraviolent, et en montrant l'évolution d'Elia Ballade, poussé par le monde autour de lui à mûrir (pourrir ?).
Bravo encore une fois.


Rogue


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
RogueAerith
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs