Eden Vol.18 - Actualité manga
Eden Vol.18 - Manga

Eden Vol.18 : Critiques Invasion

Eden

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 02 Octobre 2009

Les lecteurs de la série Eden ont eu des sueurs froides. Mais c'est un grand ouf de soulagement qu'ils pousseront. Car si la série se termine alors qu'on ne s'y attendait pas, on est déjà heureux de savoir que le dernier tome lui, après maints reports, est enfin disponible en France.

A la fin du tome 17, le lecteur était en droit de se demander comment l'auteur allait pouvoir finir une série aussi dense, avec tellement de personnages et de thèmes différents en un seul tome. Et bien c'est sans craintes que vous pourrez vous plongez dans ce volume.
Hiroki Endo se recentre sur son thème principal : l'être humain. Il redonne le rôle principal au premier héros de la série, Enoa Ballade. C'est à travers lui que nous découvrirons tous les secrets du Cloïd. L'auteur replonge le lecteur dans les premiers instants de son récit et fait virtuellement remonter le temps à son personnage. Une manière de montrer tout le chemin parcouru.
Mais la série est aussi une histoire de science-fiction, et on apprendra tout ce qu'il faut savoir sur la catastrophe qui menace la Terre. Les hypothèses sur la création de l'univers évoquées par l'auteur sont intéressantes et laisseront plus d'un lecteur perplexe. Ceci conduit à un choix qu'Enoa devra faire, un choix qui là aussi interpellera le lecteur. Quel chemin choisir ?
La série se fait plus nerveuse quand on passe à Kenji et Nazar. Les deux hommes lancent un assaut sur le Cloïd, mais que cherchent-ils vraiment ?
Et ces trois points de vue se recoupent parfaitement. A l'image de son dessin, l'histoire d'Hiroki Endo est claire, sans temps mort, tout est maitrisé. Les dernières pages nous montre l'évolution de l'Homme. Comme il est dit plusieurs fois au cours du manga, l'être humain ne peut plus évoluer. On ne sera pas étonné de voir qu'après la « fin », le monde est encore là. Un monde où les radios crachent des nouvelles accablantes sur les mêmes problèmes géopolitiques : l'Homme n'évolue pas oubliant toujours les mots de Zarathoustra repris par Nietzsche. Celui qui oublie les erreurs du passé est condamné à les répéter.

La série s'achève sur une note nostalgique avec une conclusion étonnante, nullement bâclée. Aucun personnage ni aucune intrigue n'ont été oubliés. Tout s'achève ou plutôt tout continue car « it's an endless world » magnifiquement résumé par la dernière couverture faisant écho à la première. La boucle est bouclée pour ce seinen indispensable.


blacksheep


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Blacksheep
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs