Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Juillet 2008
Le monde frôle la dépression. Les guerres de religion ne cesse de se multiplier à travers le monde. La famine, la maladie, la mort. Si les Quatre Cavaliers sont là, le cloïd lui aussi a su prendre de l'ampleur. Il se répand maintenant sur toute la planète, créant un réseau énorme. Et quand il n'y a plus de solution qui s'offre à vous, quand vous êtes désespérés par la tournure des évènements, pourquoi ne pas tenter votre chance dans le cloïd?
On peut se demander pourquoi cette série est aussi passionnante. Car derrière ses artifices de science-fiction, l'auteur, au final, ne fait que transposer les problèmes de la société actuelle dans un futur où ceux-ci sont exacerbés. Les faits relatés dans ce volume, la détresse de certains personnages trouveront facilement échos dans notre présent. Pourquoi prend-t-on plaisir à la lire alors? Et au-delà de la disparition de “l'envie” de nombreux êtres humains de la série, c'est peut-être celle de l'auteur qui transparaît. Perdu par ce que le monde lui renvoie sur son petit écran, est-ce encore utile de se battre contre des moulins à vent avec ses dessins?
La série n'a jamais aussi bien portée son sous-titre : “It's an endless world”.
blacksheep