D'v Vol.1 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 04 Février 2011

Dans un futur indéterminé, les progrès technologiques de l'humanité ont eu raison d'elle, puisqu'un androïde l'a annihilée avant de créer quatre entités, les Mères, qui ont elles-même donné naissance à tout un peuple d'humanoïdes, les Sélénoïdes. Rapidement, une hiérarchie injuste s'est développée au sein de ce peuple, et ceux tandis que ceux qui n'ont pas eu la chance de voir le jour en possédant des pouvoirs sont rabaissés au rang d'esclaves, les porteurs de pouvoirs bénéficient d'un statut plus élevés. Mais au sein de cette société à deux vitesses réapparaît bientôt un humain, qui plus est porteur de pouvoirs...

C'est sur cette base que débute D'v, seinen à tendance cyberpunk bouclé en trois volumes. Une base très vite posée, puisqu'il ne faudra que quelques pages à l'auteur, Takuya Fujima, pour présenter tout ce qui a été dit plus haut. S'en suit alors l'arrivée de notre héros au sein de cette société dans laquelle il va commencer à semer le trouble et la zizanie, le tout sous l'oeil du lecteur qui a bien du mal à saisir toute la portée de ses actions. Et c'est bien là le problème: derrière une base futuriste semblant assez aboutie bien que peu originale, D'v, rapidement, n'arrive plus à cacher l'aspect confus de ce qui se passe. Les choses vont très vite, on a bien du mal à cerner précisément les objectifs des différents personnages, et on en vient facilement à tourner les pages sans plus faire attention à l'histoire, en profitant simplement de la beauté des dessins.

Car accordons au moins une vraie qualité à ce premier volume: le coup de crayon de Takuya Fujima se révèle fort agréable à l'oeil. Le souci du détail est là, notamment au niveau des décors et des costumes futuristes. Les personnages sont fins, expressifs et possèdent une certaine beauté plastique, ce que le mangaka ne manque pas de faire remarquer en diluant un petit zeste d'érotisme à travers une nudité féminine volontiers présentée. Dommage que le découpage, assez chaotique, ne suive pas et plombe encore un peu plus la bonne compréhension de l'histoire.

Au final, il n'y a pas grand chose à retenir de ce premier volume de D'v, très loin d'être déplaisant d'un point de vue visuel, mais assez chaotique dans la gestion des évènements.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
10 20
Note de la rédaction