Dragon Ball - Perfect Edition Vol.9 : Critiques

Le championnat bat son plein, et nous atteignons les phases finales. Seulement, les redoutables Ten Shin Han et Chaozu sont encore de la partie...

Le tome entier se consacre à la fin de ce championnat, ce qui signifie donc qu'il enchaîne combat sur combat. Pourtant, le tome est bien loin d'être ennuyeux, au contraire ! Il permet à nos héros de se confronter aux deux personnages redoutables introduits dans le précédent volume, à savoir Ten Shin Han et Chaozu. Bien sûr, ceux qui ont déjà lu cette série ou vu les adaptations animées se doutent déjà du destin de ce tournoi et ne seront guère surpris par les quelques retournements de situation qui ont lieu, de même que les amateurs de Dragon Ball Z trouveront les affrontements bien mous. Mais pour les néophytes, l'exaltation est garantie !

Ainsi, Ten Shin Han est ce qu'on pourrait qualifier d'ennemi de ce petit arc du Tenka Ichi Budokai, mais il ne le reste pas longtemps. Là, les pirouettes scénaristiques sont relativement simples et ne sont pas sans rappeler Dark Vador qui trahit son maître pour rejoindre le bon côté de la force, mais peu importe, c'est efficace, surtout si on se replace dans le contexte historique des années où Dragon Ball fut publié. Cet adversaire est donc montré surpuissant, et la surenchère de techniques ahurissante a lieu durant son combat avec Gokû, combat qui reste le plus passionnant du tome. On ne boude pourtant pas les autres duels, comme celui de Jacky contre Ten ou Krilin contre Chaozu, qui se montrent aussi efficaces. Le lecteur pourra être surpris de voir qu'un simple adolescent tient tête à un expert en arts martiaux mais comme le dit si bien ce dernier, la nouvelle génération est arrivée!
Notons aussi que l'humour est bien présent en début de tome, même si il ne fait plus rire aux éclats comme dans les premiers volumes. Espérons quand même que Toriyama ne se débarrassera pas de cette fraîcheur que nous rencontrions dans les débuts du titre.

Enfin, cette version Deluxe proposant un nouveau chapitrage compte tenu que l'édition fait 35 tomes contre 42 pour la version standard, le tome se conclut de manière absolument stupéfiante grâce à une chute horrifiante qui n'est qu'une introduction du prochain arc de la série. Avec une telle conclusion, on aurait presque envie de se ruer sur l'édition standard du titre, mais il serait bête de se priver d'une édition de cette qualité.

Takato