Dragon Ball - Perfect Edition Vol.25 : Critiques

En constatant la nouvelle menace qui a traversé le temps pour atteindre cette époque, le Tout-Puissant est pris de panique et accepte d’être assimilé par Piccolo pour redevenir l’unique guerrier Namek qu’ils étaient autrefois. Pourvu d’un nouveau pouvoir, l’ancien Roi Démon vient à la rencontre du monstre qui a décimé une ville entière, un redoutable individu nommé « Cell »…

Nous y voilà. Durant deux volumes, cet arc se mettait doucement en place. Durant deux tomes, les ennemis s’enchainaient, Trunks annonçait une menace malfaisante, C-19 et C-20 ont été rapidement vaincus, et C-17, C-18 et C-16 ne montraient pas d’attitude particulièrement belliqueuse exceptée envers Son Goku… Finalement, le véritable antagoniste de cette partie de l’histoire, et pas des moindres, apparaît, un célèbre adversaire que nous connaissons sous le nom de Cell.

Cette saga de l’univers Dragon Ball se précise ainsi un peu plus avec ce volume. Les cyborgs ne sont pas les véritables ennemis, ce titre revient à Cell, le monstre apparaissant ici et dont les origines sont rapidement dévoilées. On y voit ainsi un peu plus clair sur le véritable rôle de C-17 et C-18 et encore une fois, l’adversaire se montre surpuissant, bien plus que ne le sont nos héros à l’heure actuelle. Pour certains, la sauce pourrait d’ailleurs avoir du mal à passer : Piccolo, de sa fusion avec le Tout-Puissant, est présenté comme plus puissant que Vegeta, lui-même supérieur à Goku qui avait pourtant triomphé de Freezer, tyran surpuissant de l’univers… La surenchère va crescendo, et Akira Toriyama ne compte pas s’arrêter là. Il s’agit pourtant de la marque de fabrique de la seconde partie du manga, entamée depuis l’arrivée des Saiyan sur Terre. A l’époque, cette surenchère était fantastique. Elle passerait moins bien à l’heure actuelle mais en se replaçant dans le contexte d’époque et en se rappelant des fabuleuses années Dorothée, c’est avec grand plaisir que nous suivons cette quête de pouvoir.
Mais le plus original dans ce tome, c’est que les Saiyan que sont Vegeta, Goku, Gohan et Trunks sont volontairement écartés de l’intrigue, pour le moment. Piccolo occupe la place centrale dans le récit, une bien belle manière de redonner un peu d’honneur au plus grand combattant Namek, souvent délaissé depuis le combat contre Vegeta. Le personnage est au cœur de toute l’action puisqu’il enchaine les adversaires. Tandis que certains choisissent l’entraînement, Piccolo est le principal acteur d’une véritable course aux cyborgs pour déjouer les plans de Cell. Ainsi, ce tome se constitue non seulement de beaucoup de combats, mais aussi d’une intensité tant on se questionne sur l’issue de la situation… Cell obtiendra-t-il le corps parfait ? Si tel est le cas, nos héros seront-ils en mesure de gagner suffisamment de puissance pour contrer cet ennemi ? Définitivement, on entrevoit le cheminement de la fin de cet arc… Mais jusqu’ici, il reste du chemin à parcourir, et la saga Cell est loin d’avoir dévoilé tout son potentiel, les fans du manga savent pourquoi !

Dans ce volume, on se délectera d’un chapitre entièrement illustré en couleur, présenté d’une page couleur au fort bel effet où les héros se donnent le droit d’attribuer à Cell un joli… doigt d’honneur ! Cette version Deluxe s’avère toujours aussi convaincante, redécouvrir l’œuvre de Toriyama sur un format de cette qualité est un véritable délice !

L’arc Cell continue son bonhomme de chemin. Les véritables enjeux de cette partie de l’histoire son fixés, Piccolo a droit à son heure de gloire tandis que ses amis s’entraînent durement… Nous sommes encore dans la préparation à un combat de plus grande envergure, ça se ressent ! Et si la surenchère de puissance est incessante et prévoit de monter d’un cran dans les tomes suivant, la recette est pour le moment toujours aussi efficace !

Takato