Dragon Ball - Perfect Edition Vol.10 : Critiques

Le meurtrier de Krilin n'est autre que le démon Piccolo, jadis vaincu par le mentor de Muten Roshi. Pour Gokû, l'heure est à la vengeance face à cet adversaire aussi à la recherche des Dragon Ball...

Cet arc marque un renouveau dans Dragon Ball, dans le sens où jamais un chapitre scénaristique n'aura été aussi sombre que jusqu'à maintenant. En effet, ce tome à lui seul fait disparaître à lui seul plusieurs de nos héros face à un ennemi à la puissance si inimaginable que Tao Pai Pai passe pour un novice en arts martiaux. Piccolo est donc le nouvel ennemi de cet arc, et c'est un ennemi dont il faudra se souvenir tant il sera important dans la suite de l'histoire, mais nous ne révèlerons rien.

Le tome entier est donc consacré à la recherche des Dragon Ball de ce dernier, mais aussi aux affrontements contre ses sbires et lui même. C'est l'occasion pour l'auteur de nous introduire un curieux personnage assez puissant mais aussi lâche que glouton : Yajirobe. S'en suit alors des combats contre les démons de Piccolo, ce qui nous montre bien les progrès faits par Gokû. Pourtant, lorsque le boss arrive sur le devant de la scène, l'écart de puissance est énorme, et on se demande bien comment notre héros va pouvoir combler cet écart, d'autant plus que le power up de l'ennemi en fin de volume est assez extraordinaire. Mais après tout, étant donné la tournure à venir dans le titre, cette surenchère de puissance n'est encore pas bien grande. De plus, l'intensité du scénario, plutôt dramatique, est telle qu'on ne se préoccupe pas trop de ce genre de détails, on se demande surtout quelles solutions et quelles rencontrent permettront à Gokû de venir à bout de ce dangereux adversaire.

On note aussi dans ce tome le retour de Pilaf, tout premier ennemi de notre héros. Si son rôle est on ne peut plus secondaire, force est de constater que c'est encore à cause de ce personnage que nos héros sont en mauvaise posture. Dommage que nous n'ayons pas droit à un petit affrontement comique, comme ce fut le cas lors de l'arc du Red Ribon.

La fin du tome marque une mauvaise posture pour notre héros, et on est impatients de connaître la suite, ou même de la redécouvrir. Une chose est sûre : Dragon Ball a beau avoir été maintes fois édités par Glénat sous divers formats, le série reste des plus palpitante et chaque volume se dévore d'une traite ! Un classique du shônen qui n'a pas usurpé son statut.

Takato