Dragon Head - Graphic Vol.7 - Actualité manga
Dragon Head - Graphic Vol.7 - Manga

Dragon Head - Graphic Vol.7 : Critiques

Dragon head

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 06 Mars 2012

Nimura et Ako vivent leurs derniers instants dans cette ville possédée par la folie. Le temps presse, il faut vite rentrer apporter le médicament à Teru. Mais cette immersion dans la folie va laisser des traces ! Ako va être hantée par le visage du jeune garçon qui annonçait de terribles choses et dont la mort elle même ne semblait pas vouloir.

Pour l’heure, il faut soigner les blessures, et se préparer à un nouveau départ…un départ vers Tokyo, afin de découvrir ce qui s’est passé, ou tout du moins à la recherche de réponses…mais vont ils seulement les trouver ses réponses ? Rien n’est moins sur !
Après des adieux déchirants avec la femme qui les avait recueillis et soignés, alors que nos héros se lancent à nouveau vers l’inconnu, en quête de réponses à défaut d’espoir, ils vont plonger dans une horreur encore plus indicible que ce qu’ils ont connu jusque là !
Ils ont peut être trouvé la cause de la catastrophe, mais la vision qui s’offre à eux est des plus angoissantes, des plus cauchemardesques…l’auteur nous plonge ici dans une terreur sans nom. Le moment le plus angoissant du titre était jusque là la première partie, celle du tunnel, depuis que nos héros en sont sortis, la peur était moins présente, on trouvait d’autre sentiments tel que la folie ou la cruauté, mais la peur avait laissé sa place…elle revient ici sur le devant de la scène plus violente que jamais !
L’auteur joue avec nos angoisses les plus profondes et les plus archaïques, tel que la peur du noir, l’angoisse du vide, la peur de l’inconnu…et ça marche à merveille, le passage du survol de Tokyo en hélico est certainement le point d’orgue du titre, le moment le plus fort, celui qui laissera le plus de traces.
Le symbole du Japon devient l’élément déclencheur, il devient l’instrument de mort qui a détruit le pays, la beauté s’est transformé en chaos…

Parallèlement à ça, la personnalité de Nimura évolue encore, et c’est avec ses contradictions qu’il devient le personnage le plus intéressant du titre, celui qui au final s’avère le plus humain car le plus ambigu.

L’auteur nous offre ici un coup de maître avec ce tome encore plus réussi que les précédents, qui nous entraîne encore plus profondément dans l’angoisse. Les lecteurs qui connaissent Lovecraft feront sans doute un parallèle avec cet indicible horreur ! Une horreur qui se savoure !


erkael


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Erkael
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs