Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 04 Novembre 2013
L’heure est à la panique sur Terre : Une comète menace de percuter la planète ! Sans attendre, Goku et Krilin se lance à son assaut, afin de dévier sa trajectoire. Les deux guerriers ont réussi, mais cette victoire laisse place à une plus grande menace. Slug, un puissant Namek, atterrit sur Terre avec son armée, bien déterminé à acquérir la jeunesse éternelle grâce aux Dragon Ball, puis conquérir l’univers…
Avec ce quatrième film, les scénaristes d’époque ont pris plaisir à développer dans les moyens métrages les nouvelles thématiques du manga. Après les Saiyen dans le film 3, c’est au tour du peuple Namek et du Super Saiyen de figurer dans une histoire inédite. Ainsi, l’histoire apporte quelque chose de nouveau, et il est toujours intéressant d’avoir affaire à un récit que l’on peut lier aux concepts principaux de l’œuvre de Toriyama.
« La menace de Namek » se montre originale dans son introduction : Goku et Krilin sont rapidement mis hors course, pour mieux laisser place à des combattants comme Gohan, Piccolo, et même Chichi ! Pour une fois, le grand héros du manga n’intervient que tardivement et n’a pas toujours le beau rôle, tant il partage la tête d’affiche avec Piccolo. Plusieurs plans de fan-service se dessinent alors : Une alliance entre Goku et Piccolo qui, rappelons-le, étaient autrefois ennemis, voir un duel de Namek contre Namek, chose inédite jusqu’ici. Il est bien sûr impossible de ne pas évoquer la présence du Super Saiyen, la première dans les films Dragon Ball Z, bien que quelque chose choque. A l’époque de la conception du film, le design officiel du Super Saiyan n’avait pas été dévoilé, et les designer ont dû opter pour un essai, donnant lieu à une alternative intéressante du Super Saiyen que nous connaissons, de par la brutalité qu’il dégage.
Comme dans chaque film Dragon Ball Z, il est intéressant d’observer les nouveaux ennemis présentés. D’abord, Slug est l’archétype de l’antagoniste mégalo, et son seul intérêt réside bien entendu dans sa nature de Namek qui donne lieu à de beaux affrontements. Ses sous-fifres ne font pas partis de ceux qui marquent le plus mais possèdent néanmoins des aptitudes intéressantes qui ne tiennent pas uniquement de la force pure. Une nouvelle fois peu fouillés, le rôle de tout ce petit monde est bien de fournir un prétexte à nos héros pour se battre, et on ne leur en demande pas plus !
Du côté de la transposition de l’anime à l’anime comics, ce quatrième film est bien conçu. Les captures d’écrans sont nettes, le découpage clair et la narration fluide, c’est ainsi un plaisir de se replonger dans le quatrième film de la franchise.
Ainsi, si « La menace de Namek » n’est pas le meilleur moyen métrage de la saga, il reste un film très sympathique de pas les concepts de la série abordés, la mise en avant de certains combattants parfois en retrait, et bien entendu la présence du Super Saiyen. Les fans prendront plaisir à se délecter de cette histoire sur format papier, les autres n’y verraient qu’une histoire anecdotique autour du manga de Toriyama.
19/10/2016 