Dragon Ball Z - Les films Vol.12 - Actualité manga
Dragon Ball Z - Les films Vol.12 - Manga

Dragon Ball Z - Les films Vol.12 : Critiques Fusions

Dragon Ball Z

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 20 Août 2015

A cause d’une erreur de traitement des âmes des défunts en enfer, le chaos s’installe sur l’autre monde. Le roi Enma est fait prisonnier d’une barrière de cristal tandis que l’impitoyable Janemba, à l’origine du carnage, s’impose dans le monde des enfers. Son Gokû puis Vegeta sont là pour lui tenir tête, mais la force du monstre est telle que les deux Saiyan sont poussés dans leurs derniers retranchements… Pendant ce temps, sur Terre, les morts condamnés aux enfers sont revenus à la vie et c’est à Gohan Videl, Goten et Trunks de faire le ménage.

A l’origine, le douzième film de la franchise Dragon Ball Z faisait l’objet de la première partie du premier film cinéma français, c’est donc avec une certaine nostalgie qu’on se plonge dans la lecture de cet anime comics qui propose aussi de découvrir ou redécouvrir des séquences coupées dans le montage d’époque.

Cette nouvelle histoire est bien plus sympathique que la précédente, l’infâme troisième combat contre Broly, et propose une multitude d’éléments qui le rendent hautement divertissant. Ainsi, le film propose un combat sur deux fronts, l’un se déroulant sur Terre et l’autre aux enfers, permettant de voir la totalité des guerriers Saiyan en action et se proposer un bon melting-pot des transformations possibles par nos héros lors du cycle Boo. De ce côté, le combat contre Janemba ne manque pas d’intérêt et propose même son petit ingrédient fan-service qui fait le titre de ce film, mais s’avère aussi inédit par rapport à la série animée : la fusion entre Gokû et Vegeta comme celle que pratique Goten et Trunks.

L’intrigue du côté terrestre apporte des enjeux et surtout une ambiance différente de l’affrontement contre Janema. Outre le retour momentané de Freezer (contredit au passage par le dernier film en date vu que la représentation des enfers de Dragon Ball Z n’est plus officielle), c’est surtout les différents revenants qui apportent pas mal d’humour à cette histoire. On ressent, entre autres, un style digne de Toriyama dans l’irrévérence des gags, notamment lorsqu’il s’agit de confronter nos héros à… Hitler et son armée. La formule fonctionne très bien et correspond ainsi au ton général développé dans l’arc Boo, auquel ce film correspond.

Mais en tout bon anime comics, ce douzième opus n’est pas exempt de défauts. Outre le fait que cette histoire ne peut pas s’introduire dans la chronologie DBZ, tant il est impossible de trouver un moment de répit au milieu de l’arc Boo, le découpage de l’action est encore bien imparfait et la lecture des combats est parfois compliquée si on ne connaît pas le film sur le bout des doigts. On ne le dira jamais assez : rien ne faut la version originale, mais les fans de l’univers de Toriyama prendront plaisir à redécouvrir ce récit sur un format différent.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction