Dragon Ball Super Vol.20 - Actualité manga
Dragon Ball Super Vol.20 - Manga

Dragon Ball Super Vol.20 : Critiques

Dragon ball Super

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 07 Septembre 2023

Chronique 2 :


Goku et Vegeta ne parviennent pas à vaincre Gas, devenu grâce à un vœu, le guerrier le plus fort de l'univers (parce que oui, maintenant ça marche comme ça)! Granola, qui avait fait le même vœu, mais avant Gas, et qui est donc le deuxième guerrier le plus fort de l'univers, refait son apparition et vient aider nos héros qui tentent de maîtriser leur nouvelle évolution...Mais une menace encore plus grande (plus dangereuse que le guerrier le plus fort de l'univers...rien que ça) va entrer en scène!

Vous la sentez l'ironie dans le résumé? Car il faut bien l'admettre, DBS n'est plus qu'une parodie, belle et stylée, certes, mais une parodie malgré tout de ce que fut dans sa grande époque Dragon Ball!
On ne reviendra pas sur le fait que maintenant pour devenir le combattant le plus puissant de l'univers, cela ne sert plus à rien de s’entraîner, de se perfectionner, il suffit de faire un vœu, et sur la planète où se situe l'action, il n'y a que deux Dragon Ball à trouver! C'est donc presque à la porté de tous!
Donc l'affrontement se poursuit, et force est de constater qu'il est intense et que visuellement on en prend plein la gueule...la forme est incroyable, mais que le fond est triste! Autant du coté de Goku, avec un ultra instinct qui ne fonctionne qu'à moitié, on peut passer, mais pour ce qui est de Vegeta...vraiment je n'y arrive pas! Qu'est ce que c'est que cette forme à la con? Mis à part vendre des figurines avec une nouvelle évolution, c'est quoi l’intérêt de l'Ultra Ego! Plus il se fait violenter plus il est en colère...il ne devient pas plus puissant, il est juste plus vénère...mais n'importe quoi! Certes il encaisse les coups, mais cela ne va l’empêcher de s'écrouler lamentablement à force de se faire victimiser! Du génie!

C'est d'autant plus dommage parce qu'encore une fois, l'affrontement est prenant et vraiment bien mis en scène.
Et puis vient la conclusion (attention au spoil...mais tout le monde doit déjà être au courant)! Un nouvel ennemi qui est en fait un ancien ennemi entre en scène et ridiculise Gas, Goku et Vegeta grâce à une nouvelle forme: on n'avait pas encore eu le noir.
Alors certes, encore une fois au niveau de la mise en scène, à grand renfort de pages pleines bien stylées, ça claque...mais au niveau narratif...c'est nul!
Sans parler du fait qu'on nous ressort encore et toujours le même antagoniste, preuve que les auteurs sont bien incapable de créer de nouvelles choses, le fait d'ajouter une nouvelle couleur (que visiblement les personnages peuvent choisir eux mêmes)...ça devient ultra lourd! Pourquoi ne pas nous l'avoir présenter avec une évolution comme son frère en son temps (certes non canon, mais cela pourrait bien changer)? Là ça aurait eu clairement plus d'impact.

Et on ne s'attardera pas sur le dernier tiers du tome qui est nul à chier...désolé de le dire ainsi, mais ça reflète vraiment mon ressenti pendant la lecture! Qui a envie de lire ça?
Alors ça nous introduit le film Super Hero...mais pourquoi? On n'a pas la Résurection de Freezer, on n'a pas eu Broly...pourquoi adapter le plus nul des films...pour les transformations en mode Orange et Beast? Pour de nouvelles figurines!
Cela a au moins le mérite de nous présenter Goten et Trunks enfin ado, après avoir eu 8 ans pendant 20 ans.
A votre avis quelle sera la prochaine couleur de la prochaine transformation trop originale? On a eu rouge, bleu, rose, dorée, gris, violet, mélange jaune et bleu pour Truncks, on a même eu bleu à paillette pour Vegeta...là on a le noir puis à venir le orange et un gris plus foncé Le mode arc en ciel! Je regrette le SSJ4! Au moins cela apportais de la nouveauté et cela correspondait à quelque chose!

Bref, malgré des bonnes idées, notamment dans la mise en scène, le coté commerciale devient trop voyant, tout nous démontre le manque d'idées des auteurs...Et DBS devient presque un calvaire!

Oui je râle, mais c'est le fan de la première heure qui parle, celui qui était comme un fou quand il a découvert pour la première Goku en Super Sayan devant le Club Dorothé, à l'époque où les transformations avaient un sens et n'était pas caduque au bout de trois chapitres, où les héros se faisaient violence pour devenir plus fort, où là encore la puissance des personnages avaient un sens...
Très certainement que beaucoup vont adorer ce tome...tant mieux, j'aurai aimé que ce soit mon cas!



Chronique 1 :


Gas, le plus fort du clan des Heater, a acquis une puissance phénoménale grâce aux dragon ball. Pour lui tenir tête, Vegeta dévoilé l'égo transcendantal, un état qu'il a atteint auprès de Beerus. De son côté, c'est le réflexe transcendantal que Gokû va utiliser au mieux pour mettre en déroute le redoutable ennemi...

Ce synopsis est un peu maigre et fait pâle figure par rapport au Dragon Ball que nous aimons tant. Et si chaque volume de "Super" s'ouvre avec un certain plaisir, telle une madeleine de Proust, force est de constater que les idées d'Akira Toriyama pour de midquel sont particulièrement pauvres, et que Toyotarô les étire à travers un arc bien trop long pour ce qu'il raconte.

Ainsi, la partie autour du survivant Granola prend fin avec ce vingtième tome, un chiffre d'ailleurs symbolique. Pourtant, le personnage qui donne à l'arc son nom n'a qu'un rôle limité, voire quasiment inexistant, tant les enjeux viennent des personnages que nous connaissons déjà de l'univers. Dans cet affrontement final contre Gas, tout est question de transformations, de techniques et de puissance, via un rapport de forces toujours aussi maladroit. Pourtant, l'affrontement a quelques bonnes idées, comme l'opposition entre l'égo et le réflexe transcendantal qui caractérisent habilement les rivaux que sont Gokû et Vegeta, où certaines techniques qui donnent un souffle nouveau à la démesure. Mais le tout est noyé dans une intrigue sans réelle saveur, qui occulte totalement Granola et le rôle de Bardock. La cerise sur le gâteau vient du deux ex-machina qui résout la confrontation, une grosse facilité qui pousse encore plus loin la surenchère, même s'il relance l'un des aspects phares du chapitre "Super". À voir ce que Toriyama et Toyotarô feront de cette idée à l'avenir, donc.

Car pour l'heure, l'arc du survivant Granola laisse place à un nouveau chapitre que connaissent bien les fans qui suivent l'anime : l'arc Super Hero ! Ainsi, Toyotarô adapte le dernier film cinéma, un traitement que le long métrage Broly aurait dû avoir. La continuité du manga est un foutoir sans nom, obligeant le lecteur à être sur deux médiums à la fois, plaçant de nouveau Super comme un projet marketing plus qu'une oeuvre qui a des choses à raconter.

Malgré cette critique de la forme, il y a de quoi apprécier ce début d'arc qui met totalement de côté Gokû et Vegeta, dont les aventures tournent cruellement en rond. Pour introduire le contexte de "Super Hero", le mangaka rend hommage au court arc lycéen de Gohan du manga original, en donnant le rôle clé à Goten et Trunks. Une très bonne idée qui se traduit par des péripéties assez quelconques, mais qui ont le mérite d'apporter de la fraîcheur à un manga qui en manque cruellement. Il n'y a pas grand-chose d'autre à dire sur ce premier chapitre qui donne un autre point de départ à la dernière intrigue en date de Super, et on attend de voir ce que Toyotarô fera de l'histoire du dernier métrage, celui-ci étant parmi les segments les plus séduisants de Dragon Ball Super, ce parce qu'il parvient à se détacher de tous les éléments de ce midquel.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

10 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs