Dragon Ball Super Vol.17 - Actualité manga
Dragon Ball Super Vol.17 - Manga

Dragon Ball Super Vol.17 : Critiques

Dragon ball Super

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 25 Août 2022

Chronique 2 :


Ayant été manipulés, Goku et Vegeta se rendent sur la planète Cereal pour affronter Granola qui a fait le vœu d'être le combattant le plus puissant de l'univers! Ce dernier surpasse donc nos héros qui ne manquent pourtant pas de ressources et pourraient bien surprendre le guerrier souhaitant se venger mais dirigeant sa vengeance contre les mauvais adversaires...


Toujours plus de transformations pour vendre des figurines, toujours plus de power up n'ayant plus la moindre valeur et toujours plus de facilités scénaristiques...voilà ce qu'est devenu Dragon Ball depuis quelques années, et plus que jamais ces derniers temps.

On ne parlera pas ici de l'actualité avec la sortie prochaine dans les salles obscures du film avec de nouvelles transformations des personnages sortant de nulle part, il suffira de se contenter du contenu de ce tome!


J'avais pourtant relativement apprécié le précédent opus avec une approche quelque peu différente de ce à quoi on a pu être habitué, avec l'introduction de personnages qui ne demandent qu'à être développés...mais déjà le vœu de Granola m'avait grandement dérangé!

Alors que nos héros s’entraînent depuis des années, allant jusqu'à abandonner leurs familles pour se renforcer, il suffisait de faire un vœu depuis le début! En terme de facilité et de paresse scénaristique ça se pose là!

Mais là on passe encore un niveau de fénéantise!


Tout le tome sera consacré à des combats: Granola contre Goku, puis Granola contre Vegeta et on alterne...

Cela se lit plutôt bien, c'est fluide, on assiste à des chorégraphies changeant un peu et surtout dans des décors qu'on n'avait pas l'habitude de voir, ce qui est grandement appréciable, on commençait à en avoir marre des étendues vides et des montagnes.


Le problème est ailleurs... Voir Goku se faire dominer de la sorte est assez agaçant, mais acceptons que cela vienne du vœu de Granola, c'est ridicule, mais soit... Ce qui est insupportable c'est de voir Vegeta évoluer dans une direction totalement opposé à Goku...pour rien!

Outre le fait que maintenant les transformations ne riment plus à rien (visiblement chacun choisit sa couleur de cheveux, rose, bleu, violet, gris...c'est soldé), ce que je trouve absolument intolérable c'est que mis à part vendre des figurines, cet évolution ne sert à rien sur le moment! A chaque fois qu'un personnage s'est transformé dans la série, ça a été un moment fort mais surtout décisif! Ici ça sort comme ça, juste parce que Vegeta a décidé de se transformer mais surtout, et alors qu'on aurait pu espérer que Vegeta soit enfin mis vraiment en avant comme le personnage clé, et bien non! Il va briller sur quelques pages, mais sa forme Ultra Ego en fait juste un bourrin qui encaisse sans broncher avant de finalement perdre son affrontement! Nul! Même l'explication est nulle: il se renforce quand on le frappe...c'est ce qu'est devenu Vegeta un sac de frappes! Mais rendez nous la grandeur du prince des Sayans!


Encore une énorme déception, et cela commence à devenir insupportable que cette série soit constamment en dent de scie et que dès qu'on retrouve un peu d'espoir, on nous crache à la gueule au volume suivant!

Alors oui, les affrontement sont chouettes, c'est bien mis en scène, mais cela ne suffit pas!



Chronique 1 :


Son Gokû et Vegeta atteignent la planète Cereal où se trouve Granola, survivant d'un peuple exterminé par les Saiyan et qui a décuplé sa puissance par l'utilisation des Dragon Ball. Jurant de venger les siens, il s'engage dans une bataille acharnée, Gokû ouvrant les hostilités. Mais la puissance acquise par Granola est telle que le guerrier au cœur pur, malgré une meilleure maîtrise du réflexe transcendantal, peine à prendre l'avantage. Contre toute attente, c'est Vegeta qui sort son épingle du jeu et montre les fruits de son entraînement auprès de Beerus, le dieu de la destruction...


Partant sur de bonnes bases liées à l'héritage de la diégèse de Dragon Ball, le début de l'arc du survivant Granola a montré de belles idées, avec parmi elles une cristallisation de la représentations des deux rivaux que sont Gokû et Vegeta en tant que poulains de deux types de divinités, à la foi opposées et liées dans leur alchimie. La première grande confrontation avec Granola était l'occasion de pousser vers l'avant l'histoire prometteuse de cette nouvelle partie de « Super », chose qui va cependant prendre plus de temps que prévu.


Car dans ce dix-septième tome, Toyotarô ne se penche pas encore pleinement sur le potentiel de cette intrigue, préférant nous narrer un long combat riche en rebondissements, dans lequel Gokû et Vegeta se succèdent pour faire montre de leurs puissances et imposer le statut actuel de leurs développements respectifs. C'est précisément là où le volume montrera le plus d'intérêt, que ce soit dans l’imperfection du réflexe transcendantal utilisé par Gokû en tant que représentant de l'école de Whis, ou la nouvelle transformation déployée par Vegeta qui, lui, incarne davantage l'état d'esprit de Beerus. Ainsi naît l'égo transcendantal, une bonne idée sur le papier puisque donner au prince Saiyan une forme qui lui est propre n'a rien de déconnant, mais qui souffre de limites si on se penche sur le chemin accompli par le personnage. Si l’individualité de Vegeta est une de ses composante, l'arc Majin Boo d'antan était censé mené le personnage vers l'acceptation de son humanisation. Depuis, le chapitre Super n'a cessé de revenir sur l'ancien caractère du personnage tout en renforçant son humanité en abordant son regret et son envie de rédemption, conformément à une case rajoutée par Akira Toriyma dans l'édition Kanzenban du manga originale (dans laquelle le rival de Gokû reniait finalement sa place de numéro 2). La série a donc toujours un peu le postérieur entre deux chaises, et ce nouvel état ne fait pas exception à la règle tant elle joue sur l'égo du personnage avec certaines nuances, l'opposition entre le tempérament Saiyan de Vegeta et le calme qui l'habite désormais étant un perpétuel enjeu de son développement personnel. Les idées sont donc bonnes, mais peuvent légitimement créer un décalage.


Malgré ces tentatives intéressantes, Toyotarô tire un peu sur la corde par cet affrontement de lancement d'arc qui dure pourtant tout un volume. C'est assez long, trop même pour ce qui est raconté, même si cela permet quelques rebondissements appréciables tandis que le mangaka montre qu'il a perfectionné son découpage. Fort heureusement, la toute fin du volume sait clore la bataille en ajoutant de l'intérêt à une intrigue qui devait en montrer plus que ça. Il suffira d'une micro-révélation, ou plutôt d'un nom évoqué avec quelques parallèles intéressants, pour que revienne la notion d'héritage si chère à la saga Dragon Ball. Si on attend d'en savoir plus sur l'implication du personnage concerné, tout semble raccord avec les idées proposées par Toriyama depuis l'excellent film Broly : La notion de succession par le prisme des Saiyan. A voir ce qu'il en sera fait, mais le tome suivant devrait nous éloigner du schéma classique que cet arc connaît actuellement.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

11 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs