Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Mars 2021
Chronique 2 :
Les guerriers de Moro, les évadés de la prison galactique, débarquent sur Terre...mais ils sont attendus par ses protecteurs qui se sont préparés pour cette invasion! Ensemble, et aidés par la police galactique, ils vont devoir tenir le temps que Goku et Vegeta reviennent de leurs entraînements respectifs!
"Combats divers"...c'est le titre de ce volume...il aurait été appelés "Combats osef" cela aurait été pareil!
Non pas que cela ne soit pas sympa à lire, mais on a déjà vu ça tellement souvent, et en particulier dans Dragon Ball notamment. Alors on est bien d'accord que Toyotaro n'invente rien, mais de là à nous sortir du copier coller des arcs précédents!
C'est bien simple on a le sentiment de relire à peu de choses près le combat contre Nappa et Vegeta lors de l'arrivée des Sayens sur Terre!
On a donc plusieurs affrontements, certes plaisants, avec un Yamcha qui est enfin pris au sérieux, un Gohan qui apparaît enfin crédible dans une belle mise en scène pour un beau duo avec son mentor Piccolo... Et même si tout ceci est sympa, sans parler de l'absence d’originalité, il y a tout de même des choses qui font grincer des dents: Tortue Géniale qui tient tête à des guerriers extraterrestres censés être redoutablement puissant... Franchement je ne comprends toujours pas le délire autour de ce personnage...il était déjà périmé contre Piccolo premier du nom et là il tient tête à Jiren? Le fan service devrait avoir ses limites!
Et puis surtout où sont Goten et Trunks? La justification moisie donnée par l'auteur ne satisfait nullement! Un Gotenks aurait plié tout ça vite fait !
Et puis que penser de C17 qui faisait jeu égal avec Goku dans l'arc précédent et qui ici semble être du niveau de Gohan (qui n'est pas du tout respecté par Toyotaro)?
Dans la deuxième partie du tome on assiste à l'intervention de Goku qui va nettoyer le terrain avant d'entamer son affrontement contre Moro...et là encore c'est plutôt agréable à suivre, la mise en scène est dynamique, c'est joli et rythmé, on a un Goku qui pète la classe, un adversaire charismatique...jusque là tout va bien!
Enfin on va revenir sur Vegeta qui conclue sa formation et qui apprend en 5 minutes la téléportation (mais l'auteur nous explique qu'il ne pourra s'en servir qu'une seule fois)...
C'est cela Dragon Ball Super, des facilités scénaristiques navrantes, des raccourcis ridicules, du fan service à outrance qui ne fait que dégoûter les anciens fans qui connaissent et aiment vraiment ce qu'était Dragon Ball autrefois...
Reste à voir ce que Vegeta (et Toyotaro surtout) nous réserve pour le volume suivant, peut être qu'enfin il sera vraiment mis en avant, qu'il ne servira pas que de faire valoir pour Goku, qu'il détient la clé pour repousser ce terrible adversaire qu'est Moro...
Goku a pu s'éclipser pour Gohan durant l'arc Cell, pourquoi ne pourrait il pas le faire pour Vegeta? Parce que c'était une autre époque!
Un volume sympa à lire mais qui malgré tout cultive nos doutes et inquiétudes sur la série...reste à voir comment tout cela sera développé par la suite!
Chronique 1 :
En l'absence de Son Gokû et de Vegeta, les guerriers terriens doivent tenir tête aux soldats de Moro, dont certains sont à ne pas sous-estimer. Issus d'origines et d'espèces diverses, ils déploient une puissance qui surpasse parfois celles de nos héros. Fort heureusement, ce n'est qu'une question de temps avant que Gokû soit de retour, et la puissance qu'il a acquise pourrait potentiellement lui permettre de tenir tête à Moro, l'avaleur de planètes...
Jonglant entre les bonnes idées et une exécution parfois beaucoup moins ambitieuse, l'arc Moro relevait néanmoins le niveau par rapport à la catastrophe que fut l'arc de la survie de l'univers, dans sa version manga. Néanmoins, toute la phase opposant les amis de Gokû aux hordes de Moro montrait quelques lacunes, ce qui s'affirme une nouvelle fois dans la première partie de ce treizième tome entièrement consacré aux combats.
Car si voir une nouvelle fois tous les combattants secondaires réunis pour avoir droit, à tour de rôle, à leurs petits moments de gloire respectif, la formule tend à piétiner assez rapidement. Entre des gimmicks qui cherchent à rappeler sans cesse la patte et l'humour de Toriyama, et des idées recyclées par Toyotaro lui-même, il ne fallait pas que cette partie s'éternise. Fort heureusement, c'est le cas, le cœur de ce tome à la couverture nerveuse étant le retour de Son Gokû, et le début de son affrontement contre le dévoreur de planètes.
Évidemment, le schéma de Dragon Ball étant purement "nekketsuesque", c'est par un nouveau power-up que cette confrontation démarre. Mais le traitement de celui-ci cohérent, prévisible certes, mais logique par rapport à ce qui était entrepris dans l'arc précédent. Toyotaro ne grille pas les étapes pour mener l'évolution du héros de la saga vis à vis de sa nouvelle technique divine, et parvient même à lui imposer quelques limites afin de ne pas ancrer Gokû dans une surpuissance sans faille. Étant donné que Super a proposé, en peu de temps, une surenchère assez phénoménale entre transformations divines et autres gains de puissance, on peut reconnaître cette qualité à l'arc actuel.
Et en dehors des techniques présentées, on sent ici que le mangaka se fait plaisir en termes de chorégraphies. Multipliant certes quelques hommages à des arcanes un poil oubliées des personnages, il sait aussi proposer des échanges de coups plus inventif, le tour sur une narration parfois délicieusement nerveuse qui prouve que Toyotaro a fait des progrès dans sa manière de narrer les combats. A défaut de proposer un récit innovant, il sait proposer un grand combat plaisant à voir. Et autant dire qu'imaginer une version animée profitant de la qualité de réalisation présente sur les tous derniers épisodes de Super, voilà qui fait saliver ! Mais pour l'heure, ce n'est que de l'ordre du fantasme.
Au final, le présent opus s'en sort mieux que le précédent, parce qu'il sait clore au bon moment une phase secondaire qui peinait à se renouveler, et dresse un affrontement Gokû/Moro prenant dans sa narration et dans quelques élans de chorégraphies. Et si la toute fin donne l'impression de trop en faire sur un certain point (ce qui sonne surtout comme une facilité pour réunir les personnages), il reste un certain suspense, tant Moro est loin d'avoir rendu l'âme, et le vaincre nécessitera quelques rebondissements supplémentaires. Pour l'heure, Dragon Ball Super est loin d'avoir la qualité de la série originale, mais reste un supplément divertissant, avec ses petites qualités ponctuelles.
Les guerriers de Moro, les évadés de la prison galactique, débarquent sur Terre...mais ils sont attendus par ses protecteurs qui se sont préparés pour cette invasion! Ensemble, et aidés par la police galactique, ils vont devoir tenir le temps que Goku et Vegeta reviennent de leurs entraînements respectifs!
"Combats divers"...c'est le titre de ce volume...il aurait été appelés "Combats osef" cela aurait été pareil!
Non pas que cela ne soit pas sympa à lire, mais on a déjà vu ça tellement souvent, et en particulier dans Dragon Ball notamment. Alors on est bien d'accord que Toyotaro n'invente rien, mais de là à nous sortir du copier coller des arcs précédents!
C'est bien simple on a le sentiment de relire à peu de choses près le combat contre Nappa et Vegeta lors de l'arrivée des Sayens sur Terre!
On a donc plusieurs affrontements, certes plaisants, avec un Yamcha qui est enfin pris au sérieux, un Gohan qui apparaît enfin crédible dans une belle mise en scène pour un beau duo avec son mentor Piccolo... Et même si tout ceci est sympa, sans parler de l'absence d’originalité, il y a tout de même des choses qui font grincer des dents: Tortue Géniale qui tient tête à des guerriers extraterrestres censés être redoutablement puissant... Franchement je ne comprends toujours pas le délire autour de ce personnage...il était déjà périmé contre Piccolo premier du nom et là il tient tête à Jiren? Le fan service devrait avoir ses limites!
Et puis surtout où sont Goten et Trunks? La justification moisie donnée par l'auteur ne satisfait nullement! Un Gotenks aurait plié tout ça vite fait !
Et puis que penser de C17 qui faisait jeu égal avec Goku dans l'arc précédent et qui ici semble être du niveau de Gohan (qui n'est pas du tout respecté par Toyotaro)?
Dans la deuxième partie du tome on assiste à l'intervention de Goku qui va nettoyer le terrain avant d'entamer son affrontement contre Moro...et là encore c'est plutôt agréable à suivre, la mise en scène est dynamique, c'est joli et rythmé, on a un Goku qui pète la classe, un adversaire charismatique...jusque là tout va bien!
Enfin on va revenir sur Vegeta qui conclue sa formation et qui apprend en 5 minutes la téléportation (mais l'auteur nous explique qu'il ne pourra s'en servir qu'une seule fois)...
C'est cela Dragon Ball Super, des facilités scénaristiques navrantes, des raccourcis ridicules, du fan service à outrance qui ne fait que dégoûter les anciens fans qui connaissent et aiment vraiment ce qu'était Dragon Ball autrefois...
Reste à voir ce que Vegeta (et Toyotaro surtout) nous réserve pour le volume suivant, peut être qu'enfin il sera vraiment mis en avant, qu'il ne servira pas que de faire valoir pour Goku, qu'il détient la clé pour repousser ce terrible adversaire qu'est Moro...
Goku a pu s'éclipser pour Gohan durant l'arc Cell, pourquoi ne pourrait il pas le faire pour Vegeta? Parce que c'était une autre époque!
Un volume sympa à lire mais qui malgré tout cultive nos doutes et inquiétudes sur la série...reste à voir comment tout cela sera développé par la suite!
Chronique 1 :
En l'absence de Son Gokû et de Vegeta, les guerriers terriens doivent tenir tête aux soldats de Moro, dont certains sont à ne pas sous-estimer. Issus d'origines et d'espèces diverses, ils déploient une puissance qui surpasse parfois celles de nos héros. Fort heureusement, ce n'est qu'une question de temps avant que Gokû soit de retour, et la puissance qu'il a acquise pourrait potentiellement lui permettre de tenir tête à Moro, l'avaleur de planètes...
Jonglant entre les bonnes idées et une exécution parfois beaucoup moins ambitieuse, l'arc Moro relevait néanmoins le niveau par rapport à la catastrophe que fut l'arc de la survie de l'univers, dans sa version manga. Néanmoins, toute la phase opposant les amis de Gokû aux hordes de Moro montrait quelques lacunes, ce qui s'affirme une nouvelle fois dans la première partie de ce treizième tome entièrement consacré aux combats.
Car si voir une nouvelle fois tous les combattants secondaires réunis pour avoir droit, à tour de rôle, à leurs petits moments de gloire respectif, la formule tend à piétiner assez rapidement. Entre des gimmicks qui cherchent à rappeler sans cesse la patte et l'humour de Toriyama, et des idées recyclées par Toyotaro lui-même, il ne fallait pas que cette partie s'éternise. Fort heureusement, c'est le cas, le cœur de ce tome à la couverture nerveuse étant le retour de Son Gokû, et le début de son affrontement contre le dévoreur de planètes.
Évidemment, le schéma de Dragon Ball étant purement "nekketsuesque", c'est par un nouveau power-up que cette confrontation démarre. Mais le traitement de celui-ci cohérent, prévisible certes, mais logique par rapport à ce qui était entrepris dans l'arc précédent. Toyotaro ne grille pas les étapes pour mener l'évolution du héros de la saga vis à vis de sa nouvelle technique divine, et parvient même à lui imposer quelques limites afin de ne pas ancrer Gokû dans une surpuissance sans faille. Étant donné que Super a proposé, en peu de temps, une surenchère assez phénoménale entre transformations divines et autres gains de puissance, on peut reconnaître cette qualité à l'arc actuel.
Et en dehors des techniques présentées, on sent ici que le mangaka se fait plaisir en termes de chorégraphies. Multipliant certes quelques hommages à des arcanes un poil oubliées des personnages, il sait aussi proposer des échanges de coups plus inventif, le tour sur une narration parfois délicieusement nerveuse qui prouve que Toyotaro a fait des progrès dans sa manière de narrer les combats. A défaut de proposer un récit innovant, il sait proposer un grand combat plaisant à voir. Et autant dire qu'imaginer une version animée profitant de la qualité de réalisation présente sur les tous derniers épisodes de Super, voilà qui fait saliver ! Mais pour l'heure, ce n'est que de l'ordre du fantasme.
Au final, le présent opus s'en sort mieux que le précédent, parce qu'il sait clore au bon moment une phase secondaire qui peinait à se renouveler, et dresse un affrontement Gokû/Moro prenant dans sa narration et dans quelques élans de chorégraphies. Et si la toute fin donne l'impression de trop en faire sur un certain point (ce qui sonne surtout comme une facilité pour réunir les personnages), il reste un certain suspense, tant Moro est loin d'avoir rendu l'âme, et le vaincre nécessitera quelques rebondissements supplémentaires. Pour l'heure, Dragon Ball Super est loin d'avoir la qualité de la série originale, mais reste un supplément divertissant, avec ses petites qualités ponctuelles.