Dragon Ball - Perfect Edition Vol.29 - Actualité manga
Dragon Ball - Perfect Edition Vol.29 - Manga

Dragon Ball - Perfect Edition Vol.29 : Critiques

Dragon ball

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 14 Mars 2014

Plusieurs années se sont écoulées depuis la mort de Cell et le sacrifice de Goku. Personne n’est au courant que le sauveur de la Terre n’est autre de Gohan, c’est en revanche Mister Satan qui s’est accaparé tout le mérite et est devenu le sauveur de l’humanité. Gohan a désormais 16 ans et se rend au lycée où il rencontre Videl, fille de Satan. Dans cette ville où le crime règne, il endosse l’identité d’un justicier masqué : Great Saiyaman !

Depuis l’arc des Saiyan, Dragon Ball nous amenait de combat en combat et d’entraînement en entraînement, sans tellement nous laisser le temps de souffler. Pour la première fois depuis longtemps, c’est une véritable accalmie qui s’offre à nous, et Akira Toriyama se permet même un petit retour aux sources de son chef d’œuvre !

Après la terrible bataille contre Cell, c’est une ellipse qui s’offre à nous. Gohan est devenu un adolescent délaissant les arts martiaux pour ses études, ce qui ne l’empêche pas de faire montre de ses talents de Saiyan sous l’identité de Great Saiyaman, un justicier masqué condamnant le crime dans Satan City. Mais en parallèle, Gohan se préoccupe de Videl, fille de Satan qui va avoir de sérieux doutes sur son identité. Pire encore : elle va lui demander de l’entraîner, en vue du futur Tenkaichi Budokai !

Pour le moment, il est très difficile d’imaginer où ce début d’arc veut nous conduire lorsque l’on découvre pour la première fois l’histoire de Dragon Ball. Pourtant, c’est bel et bien la saga Buu qui s’ouvre avec ce tome, et il s’agit de la dernière partie de l’histoire. Après nous avoir offert de la surenchère et des affrontements dantesques dans les opus précédents, Toriyama opère un petit retour aux sources. On retrouve ainsi l’ambiance plus légère des débuts de la série, un Gohan à la force incroyable dans un monde où le commun des mortels est dénué de toute puissance, ce qui n’est pas sans rappeler les premiers déboires de Goku. Gohan est ainsi la star de ce début d’arc bien que nombreux sont les personnages présents, de Vegeta à Piccolo. Deux nouveaux venus (ou presque) font leur entrée dans le récit : Son Goten qui s’avère être le second fils de Goku, et… Trunks, mais cette fois celui du présent qui est bien différent du Saiyan du futur, ce qui permet d’éviter la répétition pour le personnage.

Après les sagas spectaculaires que furent celles des Saiyan, Freezer et Cell, on se retrouve quelque peu dépaysés par ce volume globalement très amusant, renouant avec les bases de la série mais qui ne manque pas de mettre en place les éléments de l’intrigue à venir. Avec une certaine joie, nous retrouvons ce bon vieux Tenkaichi Budokai qui a forgé les meilleurs moments de la première partie de l’œuvre. Seule différence : Nos héros sont désormais des millions de fois plus puissants qu’à l’époque, ce qui apporte une approche assez différentes du tournoi d’époque dont les règles ont changé. C’est donc bel et bien un bol d’air frais que nous apporte l’intégralité de ce volume !

En définitive, ce tome s’avère extrêmement plaisant par les changements qu’il apporte. L’ellipse permet de présenter soit de nouveaux personnages, soit des protagonistes plus vieux, et cette ambiance très légère, propre aux débuts de la série, ravive de vieux souvenirs tout en évitant d’être une simple reprise des éléments des tout premiers volumes. Il est à ce stade difficile de voir où Toriyama veut nous mener mais en attendant de revenir à l’action pur jus, on apprécie cette tranquillité.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kiraa7
15 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs