Dragon Ball - Perfect Edition Vol.27 : Critiques

Le Cell Game approche à grands pas. Aussi, tous nos héros sont sur le qui-vive et utilisent le peu de temps qu’il leur reste pour augmenter leur puissance. Le jour fatidique arrive, et tous se rassemblent autour du stade crée par Cell, y compris Mister Satan, le champion du monde en titre un peu trop orgueilleux. Mais la question est : Quelqu’un parviendra-t-il à éliminer Cell, la plus grande menace de l’humanité ?

Avec ce tome, nous entamons la phase finale du grand arc entamé par l’arrivée de Trunks sur Terre. Après de multiples phases d’entraînement puis de combat face à un Cell qui n’a cessé de gagner en puissance, il est temps d’entamer le Cell Game qui marque le début de la bataille finale face à cet ennemi. Là encore, nous avons affaire à un épisode culte de la saga de Toriyama, qui s’appuiera sur des évènements que nous pourrons déguster dès le volume suivant.

Jusque-là, savourons les prémices de la grande bataille finale. Nous assistons d’abord à quelques préparatifs où Toriyama effectue à des corrections suite aux divers rebondissements opérés. Piccolo et Dieu ayant fusionné, la Terre est privée de son souverain et les Dragon Ball n’existent plus. Il convient donc de trouver un nouveau Dieu capable de redonner vie aux sept reliques, ce qui aboutit au retour d’un personnage très sympathique rencontré lors de la saga Freezer. Le tout est appréciable, même si on a l’impression que Toriyama s’est senti dans l’obligation de faire vite pour corriger l’oubli du sort des Dragon Ball.
Puis, commence le Cell Game, de manière intense, puisque c’est bien le sort de la Terre qui est en jeu. C'est ce moment précis que choisit Toriyama pour introduire le plus grand clown du manga en la personne de Mister Satan, dont le simple rôle se limite à apporter un peu d’humour et de ridicule au récit, comme si l’auteur s’en voulait de créer une histoire trop sérieuse. Après tout, Dragon Ball était, à l’origine, un manga frais et drôle, malgré la présence de combats, il n’est donc pas étonnant que le manga ait tenu à revenir sur des passages burlesques et personnages loufoques.

Néanmoins, ce qui nous intéresse est bien la bataille entre Goku et Cell. On pouvait penser que Toriyama commencerait par confronter son ennemi à Vegeta ou Trunks, en guise de revanche, mais il en est tout autre : C’est le grand héros du manga qui ouvre le bal, à travers un affrontement très chorégraphié, où les coups pleuvent et les vagues d’énergie inondent le terrain. Finalement, à la surprise générale, nous assistons à un changement de combattant inattendu, qui va aboutir à la dernière phase du tournoi. La couverture du tome n’est pas avare en spoilers : C’est Gohan qui succède à son père et doit vaincre ce puissant ennemi. On reste alors ébahit de voir les progrès du jeune Saiyen qui, jusqu’à présent, ne faisait que montrer quelques montées soudaine de puissance, sans être un combattant robuste sur le long terme. L’affrontement devient subitement palpitant, nous assistons à un renouveau non négligeable qui satisfait le lecteur qui pensait trouver simplement une surenchère de puissance. Akira Toriyama pensait sans doute à cette passation de rôle depuis un moment, et celle-ci survient au moment opportun !

Le bilan de ce tome est donc positif. Après avoir effectué une montée en puissance importante, Toriyama inaugure le Cell Game de manière originale : Intervention d’un personnage secondaire ridicule et donc amusant, Goku ouvrant le bal, et prend le relais un nouveau combattant, présenté comme le successeur à notre héros Saiyen. Les grands fans le savent, la suite sera palpitante, passionnante, et riche d’une intensité digne de l’arc Freezer. Vivement le volume 28, car se délecter de ce passage historique sur un format « Deluxe » s’annonce comme un plaisir sans nom !

Takato