Dragon Ball - Full Color Vol.5 : Critiques

Le dragon radar cassé dans le tumulte des dernières batailles, Gokû se rend chez Bulma afin qu’elle répare le détecteur. Contre toute attente : cette dernière décide de repartir à l’aventure avec son ami ! Mais c’est sans se douter de la menace du Red Ribon, toujours plus grande, notamment quand le Commandant Blue entre en scène…

Renouant avec le souffle de l’aventure présent au tout départ, le cinquième volume de l’édition Full color aborde tout le segment face au Commandant Blue, un sous-arc dans lequel Akira Toriyama est au sommet de son arc en ce qui concerne la fusion de l’aventure et de la comédie !

Véritable chasse au trésor saupoudrée de danger par un ennemi qui se montre encore plus résistant qu’à l’accoutumée, l’opus verse un peu moins dans les enchaînements de combats, mais davantage dans les péripéties qui mettent à contribution Goku, Bulma et Krilin, impliquant la diversité de leurs caractères et créant une dynamique neuve dans le récit. C’est un élément que Toriyama a utilisé à différentes reprises, y compris lors des segments plus sérieux du récit, et qui fait magnifiquement mouche dans ce volet.

Le tome ne manque donc clairement pas de piquant ni de rythme ! L’équilibre est parfaitement manié de A à Z dans cette opposition face au Commandant Blue, cette chasse au trésor toujours garnie de rebondissements ou d’humour quand il le faut. Pour certains, ça ne sera pas le moment le plus marquant de l’arc après l’excellent passage à la Muscle Tower et étant donné les combats à venir, mais on aurait tort de sous-estimer cette partie de la confrontation face au Red Ribon.

En 2025, le récit n’a pas tant pris de rides, y compris lors du segment où les univers de Dragon Ball et Dr Slump se rencontrent dans un délire méta au possible, mais particulièrement jouissif. Pour celles et ceux qui n’ont pas encore lu le premier grand succès du maître, la présentation de son humour encore plus absurde a de quoi faire de l’œil, et aide à comprendre l’implication de Toriyama dans les morceaux plus récents de Dragon Ball où, paradoxalement, ces moments d’humour sont parfois décriés par les fans occidentaux.

Et, comme toujours, la couleur apporte un relief bienvenu à l’œuvre culte du regretté Akira Toriyama, offrant une expérience un chouïa nouvelle pour les fans. On regrettera toutefois l’absence totale de pages bonus pour cet opus, les courtes interviews et pages de renseignement donnant aussi son sel à cette édition.