Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 20 Janvier 2025
Gokû, Bulma et Oolong se rapprochent de leur objectif de réunir les sept dragon balls, mais les obstacles sur leur route se succèdent. Tandis qu’ils atteignent une ville dominée tyranniquement par To le carotteur et sa bande des lapins, un ennemi plus redoutable les attend lors d’une ultime étape : Pilaf, roi autoproclamé qui cherche aussi à invoquer Shenron afin de devenir le maître du monde…
Reprenant le découpage de la perfect edition, ce deuxième volume de la version tout en couleur de Dragon Ball achève le premier arc de l’histoire avant d’aborder le deuxième. Un moment assez fort d’ailleurs tant il permet d’entrevoir les futures directions du manga, passant de l’aventure aux combats, mais tout en conservant une très grande part d’humour pour le moment.
L’argument de cette nouvelle édition étant sa couleur, force est de reconnaître que celle-ci réussit à la lecture et lui donne une petite touche charmante. L’utilisation de tons très colorés sied à cette phase du manga tandis que certaines planches gagnent une forme de majesté supplémentaire, qui aurait évidemment été impossible sans le trait de feu Akira Toriyama, son sens du découpage et son goût du gigantisme sur certains moments clés. Citons par exemple l’invocation de Shenron : celle-ci était déjà exceptionnelle dans le manga d’origine, et la couleur sait respecter cette aura en lui donnant une autre profondeur.
Pour le reste, est-il encore nécessaire de revenir sur les bases de l’histoire, qui n’ont pas pris une ride ? L’humour d’Akira Toriyama et la légèreté de l’aventure donnent une fin de premier arc toujours aussi rafraîchissante tandis que l’entraînement de Kame Sennin reste un véritable délice de bonne humeur dans un type en plus d’introduire une rivalité forte du récit, celle vouée à devenir une amitié sincère : la relation Gokû / Krilin. L’alchimie entre les deux reste toujours aussi plaisante à découvrir tandis que leurs premières montées en puissance ont un effet narratif qui n’a pas pris une ride.
Que ce soit en noir et blanc ou en couleur, Dragon Ball reste donc toujours aussi prenant, quand bien même on aurait lu le récit d’Akira Toriyama déjà 100 fois. Dans l’humour comme dans l’action, tout est si bien narré qu’on ne s’en lasse pas. Aussi, redécouvrir ce mythe du manga dans une colorisation adaptée aux tons de ces prémices demeure un délice.