Doctor's special desire : Critiques

Shizuka a repris la clinique dentaire de son père situé dans une petite ville. Il sort depuis peu avec un lieutenant d’un clan de yakuzas, prénommé Mitake. Ayant des tendances sadomasochistes, Shizuka est ravi de sa nouvelle relation. Enfin il va pouvoir réaliser tous ses fantasmes, car cet homme si ténébreux semble être celui qu’il a tant attendu. Mais Shizuka déchantera vite quand il découvrira que Mitake est un homme tendre et gentil à l’opposé de ce qu’il cherchait. Shizuka se met dans la tête de tout faire pour l’ouvrir au monde du sado masochisme !

Si vous avez lu, « My Dear », vous serez ravis de découvrir dans « Doctor’s Special Desire » l’histoire d’amour entre Mitake et Shizuka. Mitake est l’homme dont Kashima était amoureux, mais Mitake n’avait d’yeux que pour Shizuka.
Nous avons à faire ici à une histoire sentimentale qui lie humour et sadomasochisme. Shizuka, pure masochiste, cherche désespérément un sadique. Découvrant que l’homme avec qui, il sort à peine, n’est qu’un gros dur au cœur tendre, il décide de l’éduquer pour qu’il puisse répondre à ses désirs. Mitake lui ne comprend pas les désirs sadiques de Shizuka, mais par amour il essayera de répondre à ses désirs. Toujours sur une note humoristique, ce sont finalement deux mondes qui s’affrontent entre celui qui souhaite donner de l’amour et de la tendresse et celui qui éprouve du désir par des sévices. Shizuka devra également faire une introspection sur lui-même quand il croise un autre homme, mais doté lui d’une vraie âme masochiste : cherche-t-il l’amour ou bien veut-il seulement assouvir ses désirs ?

Concernant les graphismes, nous retrouvons le même style et les mêmes défauts que dans « My Dear ». Le visage des personnages est assez carré, ce qui donne un visuel assez dur. Quant aux scènes érotiques, qui ne sont pas très présentes, elles souffrent d’une mauvaise mise en valeur et semblent assez grossières.

Ce titre est en dessous de « My Dear », l’auteur tourne un peu trop à la dérision certains passages et le scénario manque clairement de profondeur. On s’attendait à mieux après avoir lu « My Dear ».