Divine Nanami Vol.19 - Actualité manga
Divine Nanami Vol.19 - Manga

Divine Nanami Vol.19 : Critiques

Kamisama Hajimemashita

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Juin 2015

Retenue prisonnière par la sirène Unari qui est entrée dans une colère noire depuis qu'on lui a volé sa cape de plumes, Ami a été transformée en dugong, et le compte à rebours a commencé : si la cape n'est pas restituée avant un certain temps, la métamorphose de la jeune fille sera définitive et elle oubliera tout ! Pour sauver son amie, Nanami est prête à tout... y compris à risquer sa propre vie. Après avoir découvert que Kirihito se cache derrière le vol de la cape, elle accepte l'échange de ce dernier : il rendra la cape si notre héroïne lui offre son énergie...
C'est une Nanami épuisée, au seuil de la mort, que Kirihito laisse alors dans une cabane. Mais alors qu'il s'apprête à s'enfuir, Tomoé débarque !

Entre le jeune garçon habité par l'esprit du roi-démon et notre yôkai-renard qui ne peut évidemment pas supporter de voir Nanami dans cet état, la confrontation promet d'être très houleuse ! En réalité, elle est surtout très rapide et peu tendue, tout comme l'intrigue autour de l'épuisement de Nanami qui inquiète Tomoé.
On appréciera, comme souvent, le côté intrépide, direct et sincère de Nanami, ainsi que l'inquiétude de Tomoé, pour un résultat qui continue de renforcer la relation entre ces deux-là, me^me s'il n'y a rien de nouveau ici. Cela dit, tous deux se font clairement voler la vedette dans ce tome par deux autres "couples".

Embarqué quasiment de force par Mizuki pour sauver Ami, Kurama se montre toujours aussi hautain et un peu méprisant, affirmant que les sentiments qu'Ami ressent pour lui le laissent indifférent. Mais les choses risquent fort de changer à partir du moment où, prisonnier des eaux, seul, paniqué, le tengu voit un dugong venir se blottir auprès de lui pour le rassurer...
Quant à Mizuki il prendra une décision aussi soudaine qu'étonnante concernant la sirène Unari, mettant à nu tous les tourments enfouis de celle-ci concernant sa soi-disant laideur, sa solitude et son manque d'amour. Comme on pouvait s'y attendre, la sirène est loin d'être une mauvaise personne, mais a connu des choses blessantes et des traîtrises qui l'ont poussée à toujours plus se recroqueviller sur elle-même. Quant à Mizuki, derrière son amour impossible pour Nanami, il montre ici de vraies valeurs de coeur.

On apprécie sincèrement de voir autant mis en avant les duos Kurama/Ami et Mizuki/Unari, chacun d'eux évoluant. Mais il y a un gros bémol : tout va beaucoup trop vite et est trop lisse ! Le changement de regard de Kurama envers Ami paraît plutôt précipité, et ne parlons pas des sentiments d'Unari qui se consolident sur la simple base de quelques belles paroles de Mizuki. C'est assez naïf, les dialogues sont un poil répétitif et assez basique en prônant inlassablement les habituelles valeurs de l'amour...

L'arc à Okinawa s'achève donc sans convaincre totalement, la faute au développement trop basique et trop rapide de certaines relations. La narration enlevée de Julietta Suzuki et l'attachement que l'on a pour les personnages font néanmoins leur office, et on ne s'ennuie pas.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction